De moi, vous dire..

Ma photo
Paris, France
Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

27 sept. 2008

Poème, "Je sais"

Voici l'un de mes premiers poèmes, écrit il y a maintenant quelques années...

Je sais

Ne me racontez plus d'histoires
La petite fille a grandit
Et je peux lire dans vos regards
L'indifférence et le mépris

N'essayez plus de m'émouvoir
Je sais les pièges de vos discours
De toutes ces paroles illusoires
Qui m'ont souvent promis l'amour

Ne me dites plus sans trop y croire
Que les gens s'aiment sans se trahir
Et qu'ils ne peuvent nous décevoir
Je les sais capables du pire

Ne parlez plus de désespoir
Comme d’un danger qu’il faudrait fuir
Je sais que tout n’est pas si noir
Que nos blessures nous font grandir

Ne me dites plus « Quoi qu’il arrive,
Je serai toujours là pour toi »
Quand mon cœur part à la dérive
C’est dans mes larmes que je me noie

Avouez-moi tout simplement
Que sur cette Terre rien ne va
Comme dans les contes pour enfants
La petite fille n'entendra pas... 


Mélina Hoffmann

26 sept. 2008

Extrait de mon livre

Pour la toute première fois, voici un extrait (non définitif car sans doute perfectible !) du roman autobiographique que j'écris. N'hésitez pas à me laisser vos impressions...

[...]
Tout a commencé il y a… Non, en réalité je ne sais même plus quand ça a commencé, quand la nourriture est devenue mon obsession, ma raison de vivre… Quand manger est devenu un supplice et que mon corps a cessé de m'appartenir.. Quand ma vie est devenue un enfer, que je n'ai plus été qu'une enveloppe vide…
Si seulement j'avais su ce qui m'attendait…
Mais comment aurais-je pu m'en douter, moi qui croyait cette maladie réservée aux gens faibles et sans volonté… Je ne cessais de répéter que ça ne m'arriverait jamais, que jamais je ne tomberai si bas. Et j'y croyais fort. Tellement fort...
Pourtant aujourd'hui la boulimie et l'anorexie font partie de ma vie. Je ne le cache plus, je ne me mens plus. Je suis malade. Mais je refuse d'écrire cette phrase au futur. Et j'ai même la ferme intention de bientôt l'écrire au passé. Parce que je ne me laisse pas le choix, je ne veux plus de ce semblant de vie, de ce calvaire quotidien, de ces journées passées au dessus de la cuvette des toilettes...
Je ne veux plus de cette vie que je vomis.
[...]

15 sept. 2008

Mon premier BSC News ;-))


Que de fierté éprouvée, hier, à la réception du BSC News de septembre consacré à la rentrée littéraire !


Et pour cause, j'y fais ma première apparition en tant que rédactrice ! Quatre pages rien que pour moi !... Ou plutôt pour mes chroniques ;-)
Cette aventure commence pour moi et j'espère qu'elle sera longue !

Mais que 1001 Livres ne s'inquiète pas : il ne s'agit pas d'infidélité ! Le BSC News et moi nous sommes juste amis, rien de plus ! ;-))

Merci 1001 fois (!) à Nicolas Vidal de m'avoir donné l'opportunité d'intégrer son équipe et de pouvoir faire partager aux gens ma passion des livres, ma boulimie des mots, mon plaisir d'écrire...

Merci également à Pierre Rissoan pour ses commentaires encourageants.
Voir l'article

Et merci enfin à tout ceux qui me lisent fidèlement, me soutiennent et m'accompagnent.

Si vous n'êtes pas encore abonné(e) au BSC News, n'attendez plus et cliquez ICI !
C'est 100% gratuit !

13 sept. 2008

Mes chroniques de livres

Vous pourrez découvrir toutes mes chroniques de livres (plus d'une centaine) publiées sur les trois magazines 1001 Livres depuis septembre 2007.
Chroniques de livres pratiques, d'ouvrages psychologiques et d'épanouissement personnel, de romans ou encore de BD.

1001 Livres Loisirs


1001 Livres Bien-Etre

1001 Livres Culture

Petite sélection de mes meilleures chroniques :


N'hésitez pas à me donner votre avis...

Le perfectionnisme : attention danger !

Article publié sur le site Vivat.be

Le perfectionnisme : attention danger !

Le perfectionnisme est une quête irréaliste du toujours mieux dominée par le peur de l’inconnu, de l’échec ou de l’abandon. Par son attitude et ses comportements excessifs, le perfectionniste cherche à apaiser ses craintes. Poussée à l’extrême, cette attitude peut avoir des effets destructeurs, tant pour celui qui la vit que pour son entourage.

Distinguer le perfectionnisme sain du perfectionnisme pathologique

La perfection n’est pas de ce monde, l’adage est bien connu mais il n’est pourtant plus dans l’air du temps…

Dans une société où la performance s’est imposée comme une valeur positive, favorisant les comportements extrêmes, le perfectionnisme a cessé d’être une simple et saine quête de mieux, moteur de motivation.

Il s’agit désormais d’être le meilleur, d’approcher si ce n’est d’atteindre la perfection, parfois à n’importe quel prix. Aucun domaine n’est épargné par cette recherche effrénée de l’excellence qui flirte très souvent avec l’obsession, que ce soit dans l’apparence avec la chirurgie esthétique, dans le sport avec la prise de produits dopants, dans le travail avec le surmenage, et même dans la vie sexuelle où l’orgasme est devenu le but ultime à atteindre…

Sans même s’en rendre compte, le perfectionniste devient rapidement prisonnier des attentes et des exigences des autres et/ou de lui-même et tire généralement peu de plaisir et de satisfaction de ce qu’il accomplit, qu’il considère toujours comme étant insuffisant. Il est vrai qu’il est difficile de s’épanouir pleinement en acceptant d’être "juste" soi-même, dans une société qui nous met, à notre insu, dans une situation de compétition quasi-permanente…

Même s’il n’est pas reconnu officiellement comme un trouble psychiatrique, les dangers du perfectionnisme poussé à l’extrême sont nombreux en raison du stress permanent dans lequel se trouvent les perfectionnistes. Des chercheurs canadiens en psychologie ont observé que les perfectionnistes sont très fréquemment sujets à des problèmes émotionnels, physiques et relationnels tels que la dépression, les conflits conjugaux, les troubles du comportement alimentaire…

Les 3 formes du perfectionnisme

Le perfectionnisme peut se présenter sous des formes différentes.

  • Par rapport à soi

Il peut s’agir de perfectionnisme par rapport à soi. Dans ce cas, l’individu ne parvient à avoir une bonne estime de lui-même que lorsque ses performances sont à la hauteur des objectifs qu’il s’est fixés, et qu’il définit comme parfaits. Le moindre échec ou résultat "insatisfaisant" entraîne alors un sentiment profond de dévalorisation.

Ce type de perfectionnisme peut être favorisé par une pression de réussite de la part de l’entourage, lorsqu’on grandit dans un milieu intellectuellement brillant. L’enfant intègre l’information erronée selon laquelle l’amour qu’on lui porte se mérite et ne dépend que de sa réussite. Une conviction qui reste intacte à l’âge adulte.

La réussite n’est alors plus un désir, une ambition, mais une nécessité et le mode de pensée "tout ou rien" s’installe rapidement. Pour ces perfectionnistes là, il n’existe que 2 possibilités : la réussite, ou l’échec. "assez bien" ou le "moyen" n’existent pas.

  • Par rapport aux autres

Il peut aussi s’agir de perfectionnisme par rapport aux autres. Dans ce cas, l’individu étend sa quête permanente de perfection à son entourage. Conjoint, enfants, collègues de travail, amis… pour lui : tout le monde doit être parfait, selon ses propres critères de perfection bien entendu ! D’où une insatisfaction et une déception permanentes.

  • Prescrit socialement

Enfin, le perfectionnisme prescrit socialement consiste à croire que les autres attendent la perfection de soi. Ce type de perfectionniste est persuadé que les autres ont une haute exigence de lui et que ce n’est qu’en se montrant irréprochable qu’il pourra obtenir ou conserver leur sympathie, leur intérêt, leur affection. Cette conviction répond à un besoin permanent et excessif de reconnaissance et d’estime des autres. Le perfectionniste prescrit socialement remet son bonheur et son bien-être entre les mains d’autrui dont il est dépendant.

Etes-vous perfectionniste ?

Voici un petit test tiré du site Internet Psychomédia. Si plusieurs des informations suivantes évoquent des situations qui vous sont familières, un perfectionnisme qui pourrait devenir toxique vous guette…

1. Vous ne pouvez arrêter de penser à une erreur que vous avez faite.
2. Vous êtes très compétitif et ne pouvez tolérer de faire moins bien que d’autres.
3. Vous voulez faire les choses très bien ou pas du tout.
4. Vous demandez la perfection aux autres.
5. Vous ne demandez pas d’aide si cette demande peut être perçue comme une lacune ou une faiblesse.
6. Vous persistez à une tâche longtemps après que les autres l’aient quitté.

7. Vous vous faites un devoir de corriger les gens quand ils se trompent.
8. Vous êtes grandement conscient des demandes et des attentes des autres.
9. Vous êtes très soucieux de ne pas faire de fautes devant des gens.
10. Vous remarquez les erreurs partout.

Mélina Hoffmann


Des plantes dépolluantes



Des plantes dépolluantes


Les plantes anti-pollution sont un moyen rapide et durable d’assainir l’air et de lutter contre le Sick Bilding Syndrome, le syndrome des bâtiments malsains, tout en agrémentant notre cadre de vie.

L’air intérieur de nos maisons, appartements et bureaux est 10 à 100 fois plus pollué que l’air extérieur. Sur les 20 m³ d’air que nous respirons en moyenne chaque jour, 16 m³ proviennent de l’intérieur d’espaces clos dans lesquels nous passons entre 80 et 90% de notre temps.

Aérer chaque jour est indispensable, mais pas suffisant.

Les plantes contre la pollution de l’air intérieur

Isolants, mobilier, revêtements de sols, papiers peints, peintures, ventilation, produits ménagers, chauffages, appareils électriques, tabac, encens,… : les sources de pollution domestique sont nombreuses, et bien souvent elles s’additionnent, ce qui augmente considérablement la toxicité de l’air dans lequel nous vivons.

Une pollution invisible mais néanmoins dangereuse qui peut provoquer des réactions allergiques, des troubles respiratoires, et, dans les cas les plus graves, des cancers. L’une des substances chimiques les plus présentes dans l’air intérieur, le formaldéhyde, a d’ailleurs été classé cancérogène par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en juin 2004.

Pour lutter contre cette forme diffuse de pollution, une solution efficace et peu coûteuse existe : les plantes dépolluantes. En effet, des expériences réalisées par la Nasa dans les années 80 ont révélé les propriétés épuratrices d’un certain nombre de plantes d’intérieur telles que les philodendrons, dracaena, palmiers, et autres ficus,…

Les mécanismes de la phytodépollution

C’est par un ensemble de mécanismes naturels que les plantes, qui se nourrissent du milieu qui les entoure, exercent leur activité dépolluante. Leurs feuilles et leurs tiges absorbent les polluants de l’air que leurs racines transforment ensuite en produits organiques desquels elles vont se nourrir. En transpirant, les plantes améliorent également le taux d’humidité dans la maison.

Les scientifiques estiment que pour une efficacité maximum dans un environnement fermé, une plante doit être disposée tous les 9m² dans toutes les pièces de la maison, y compris la chambre. En effet, malgré une idée reçue, la quantité de monoxyde de carbone (CO) rejetée par les plantes durant la nuit est minime en comparaison de la quantité d’oxygène qu’elles rejettent dans la journée et ne constitue donc pas un danger.

Quelles plantes contre quels polluants ?

Les plantes dépolluantes sont nombreuses, de tailles variées et se prêtent plus ou moins bien à une forte exposition lumineuse ou à un environnement sombre. Chaque plante est plus ou moins réceptive à chaque type de polluants. Certaines peuvent également se révéler toxiques et doivent donc être évitées en présence de jeunes enfants et d’animaux domestiques.

C’est en fonction de ces éléments que vous pourrez choisir les plantes qui vous conviennent, et les disposer de façon à ce que leur efficacité soit optimale.

Voici une petite sélection des plantes les plus efficaces.

  • Les ficus, l'aglaonema, le philodendron scandens (pothos) : neutralisent principalement le formaldéhyde, appelé couramment formol, un polluant que l’on retrouve un peu partout dans la maison (meubles, matériaux de construction, colle à moquette, papiers d’emballage, peinture, cartons, fumée de tabac, vernis à ongles,…).
  • Le lierre : élimine surtout le benzène, un solvant que l’on trouve très souvent dans les peintures, détergents,…
  • Le palmier nain : absorbe l’ammoniac, le xylène et le formaldéhyde. A privilégier dans la salle de bain et la cuisine.
  • La fougère : neutralise les nombreux composés organiques volatiles toxiques provenant de meubles, de colles, de la peinture,… A privilégier dans la chambre et le salon.
  • Le cactus colonaire, le dracanea, le philodendron rouge : absorbent les ondes électromagnétiques émises par les appareils électroménagers et les écrans d’ordinateurs. A privilégier dans la cuisine et les bureaux.
  • L’azalée, le palmier à cannes : capturent l’ammoniac, polluant que l’on trouve principalement dans les dégraissants et autres types de produits ménagers. A privilégier dans la salle de bain et la cuisine.
  • Le chrysanthème, les philodendrons : éliminent le trichloréthylène. A privilégier dans les pièces fraîchement repeintes.

Pour aller plus loin

Site web

Livres


Mélina Hoffmann