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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

22 janv. 2009

Les nouveaux animaux de compagnie



Il y a encore quelques années, posséder un animal de compagnie se résumait à avoir un chien ou un chat, éventuellement un lapin, ou un poisson rouge. Désormais, l’heure est à l’exotisme et à l’originalité. Les NAC, comprenez "Nouveaux Animaux de Compagnie", envahissent nos habitations. Certains d’entre eux peuvent pourtant se révéler dangereux. Alors, que leur vaut un tel succès, et quelles sont les dérives de ce phénomène?

Une nouvelle mode ?

Phénomène déjà courant aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe, les nouveaux animaux de compagnie rencontrent maintenant un succès croissant en France par exemple.

Si le chien et le chat ont toujours une place privilégiée dans nos foyers, il faut désormais compter avec les furets, iguanes, mygales, pythons, et autres scorpions qui constituent près de 5% des animaux de compagnie.

Besoin d’évasion, curiosité, envie de se distinguer des autres… les motivations sont nombreuses pour les détenteurs de ces espèces.


Quels sont les risques?

Avec l’arrivée de ces nouveaux compagnons, de nouveaux risques pour la santé apparaissent.

Le nombre de zoonoses (maladies de l’animal transmissibles à l’homme) est en constante augmentation. Parmi les quelques-unes déjà signalées on notera la peste, la tuberculose, ou encore la salmonelle.

Les primates sont les principaux incriminés, tandis que les reptiles et autres mygales sont responsables d’une augmentation du nombre d’envenimations.

Car, rappelons-le, nombre de ces nouveaux animaux de compagnie sont dangereux et ne doivent pas être mis entre toutes les mains, au risque de se retrouver relâché en pleine nature, avec les conséquences que l’on peut imaginer.

Mais au-delà des risques sur la santé, ce phénomène alimente le trafic mondial et pose un véritable problème écologique puisqu’il encourage le braconnage et la persécution de certaines espèces. L’enjeu? Un chiffre d’affaire estimé à environ 15 milliards d’euros par an…

Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ce sont pas moins de 30.000 primates, 500.000 perroquets, 500.000 poissons d’aquarium et de nombreux reptiles et mammifère qui sont, chaque année, arrachés à leur milieu naturel pour alimenter le marché mondial des nouveaux animaux de compagnie. Selon la même source, moins de 20% de ces animaux atteignent l’âge de 2 ans.


Les précautions à prendre

On n’acquiert pas un NAC sur un coup de tête. Il faut avant tout bien connaître l’espèce que l’on souhaite acquérir, se renseigner auprès de spécialistes sur ses besoins et son mode de vie, ses exigences alimentaires, et prendre toutes les précautions nécessaires pour sa propre sécurité, ainsi que pour le bien-être de l’animal. Car il n’est pas rare que ces nouveaux animaux de compagnie soient victimes de maladies n’existant pas dans la nature, provoquées par de mauvaises conditions de captivité.

Comme pour tout autre animal, adopter un NAC c’est avant tout s’assurer d’avoir les moyens, le temps, la place, et les compétences nécessaires pour lui assurer de bonnes conditions de vie.


Ce que dit la loi belge

En Belgique, de nombreux particuliers possèdent illégalement un ou plusieurs spécimens de ces NAC.

Si la commercialisation des animaux dépend de l’autorité fédérale, ce sont les Régions qui gèrent la détention. Ainsi, en Wallonie, la détention d’un permis est obligatoire dès le 1er animal, tandis qu’en Flandre, le permis est obligatoire à partir de 30 spécimens.

A Bruxelles, en revanche, les NAC sont complètement interdits.

Toutefois, il semblerait qu’un grand nombre de propriétaires passent outre ces règlementations.


Quelques liens utiles

Mélina Hoffmann

18 janv. 2009

Extrait de mon livre (3)

Voici, je pense, le dernier extrait de mon livre que je publierai ici, car j'ai la ferme intention de le terminer cette année, et de faire tout mon possible pour le publier.
Cet extrait se rapporte à une période très récente de ma vie, qui m'a profondément bouleversée... et donc inspirée.
Rien que pour cela, je l'en remercie...

[...]
André Malraux a très justement dit : « Juger, c’est de toute façon ne pas comprendre, car si l’on comprenait, on ne pourrait pas juger. »
J’ai appris à ne plus juger, à considérer que chacun fait du mieux qu’il peut à chaque instant de sa vie, et qu’on ne peut pas l’en blâmer. De toute façon, qui sommes-nous pour juger les autres ? Suis-je assez parfaite et irréprochable pour me permettre d’émettre un jugement sur les choix, les actes, les convictions d’autrui ? Très sincèrement j’en doute.

Nous faisons tous des choix à certains moments de nos vies. Parfois pour la simplifier, parfois pour pouvoir accéder au bonheur… Ces choix sont souvent égoïstes, du moins c’est ainsi que nous les jugeons lorsque nous les observons chez les autres ! Mais n’agissons-nous pas tous ainsi ? Qui pourrait me faire croire qu’il n’a jamais agi par pur intérêt pour lui-même ? Pour son unique plaisir ? Qui n’a jamais fait souffrir quelqu’un par l’un de ses choix ?
Il est normal de penser un minimum à soi, à son bien-être, à son bonheur. Ce n’est pas égoïste, c’est simplement humain. Cela m’évoque un exemple assez flagrant : que dirait-on d’un couple où l’un des deux partenaires décide de quitter l’autre car il ne l’aime plus ? On pourrait difficilement qualifier ce choix d’égoïste, et pourtant celui qui prend la décision de quitter fait souffrir l’autre… Mais on n’a parfois pas d’autre alternative.
On ne fait pas le choix de renier sa famille sans raison. On ne décide pas, un beau matin, de tourner le dos aux gens qu’on aime et qui nous aiment. Si mon frère a fait ce choix, c’est forcément qu’à ce moment précis de sa vie, il en avait besoin, pour des raisons qui lui sont propres et que j’ignore. Je ne l’approuve pas, il me faudra du temps pour lui pardonner, mais je l’accepte.

Selon moi, ce choix, aussi extrême fut-il, trahi une souffrance. Il ne peut en être autrement.
Je ne peux que me réjouir qu’aujourd’hui il en soit ainsi. J’ignore quelles sont les motivations qui l’amènent à revenir vers moi, mais là encore c’est son choix. Et le mien est de lui rendre la place qu’il avait dans mon vie. Parce que je n’ai jamais cessé de l’aimer, malgré tout. Parce que j’ai besoin de lui, simplement.

Nous avons rendez-vous pour dîner vendredi soir, c’est-à dire dans trois jours.
Et voilà, le moment tant attendu va enfin arriver. Cela me semble si incroyable…
Trop d’émotions se mélangent : je suis à la fois impatiente, stressée, angoissée, terrorisée, inquiète, heureuse…
Aurais-je la force de contenir mes émotions, ou vais-je fondre en larmes à sa vue ? Vais-je oser le serrer dans mes bras comme j’en ai si souvent rêvé, ou dégagera t-il encore cette pudeur qui l’a toujours rendu littéralement intouchable à mes yeux ? Cette discrétion à la fois touchante et embarrassante qui, implicitement, interdit tout contact physique…
Me dira t-il qu’il regrette et que je lui ai manqué, ou assumera t-il pleinement et sans remord cette décision prise cinq ans plus tôt ? Souhaite t-il une relation suivie ou seulement des rapports cordiaux et superficiels ? A-t-il envie de me retrouver parce qu’il m’aime, ou est-ce seulement pour alléger sa conscience ?
Dans trois jours, toutes ces questions trouveront leurs réponses. Dans trois jours, j’aurai face à moi un frère que je croyais à jamais perdu. Dans trois jours, la dernière pièce qu’il manquait au puzzle de mon bonheur sera mise. En tous cas, je l’espère…

[...]

12 janv. 2009

10 idées fausses sur votre chat

Article publié le 13/01/09 sur le site Vivat.be



Elégant, agile, gracieux, coquin, espiègle, parfois farouche, le chat a toujours fasciné l’homme. Il nous intrigue, nous amuse, nous attendrit, nous inspire. Animal sauvage à l’origine, le chat a conservé un caractère indépendant et des instincts de chasseur, ce qui ne l’empêche pas de ronronner sous vos caresses qu’il aimerait interminables! C’est donc sans surprise qu’ils intègrent de plus en plus de foyers et deviennent nos compagnons privilégiés. Néanmoins, notre connaissance du chat est souvent imparfaite et insuffisante.

Voici quelques idées fausses qui vous permettront de mieux comprendre votre petit compagnon.

Le chat a besoin de deux repas par jour…
FAUX. Attention à ne pas confondre besoins canins et besoins félins. Ce qui est bon pour l’un, ne l’est pas forcément pour l’autre! En effet, contrairement au chien, le chat doit pouvoir grignoter à tout moment de la journée et non se voir imposé des repas à heures fixes, ce qui pourrait provoquer des troubles du comportement.

Il vaut mieux privilégier les petits plats maison…
FAUX. Concocter de petits plats maison pour votre chat, c’est risquer de commettre des erreurs alimentaires qui pourraient nuire à sa santé. Sachez que les préparations industrielles sont ce qu’il y a de plus équilibré pour nos félins.

Un petit carré de chocolat ne peut pas lui faire de mal…
FAUX. S’il est bien une erreur à ne pas commettre, c’est de donner du chocolat à votre animal, chien ou chat d’ailleurs. Gardez à l’esprit que le chocolat, et plus précisément le cacao, est un véritable poison pour nos compagnons à quatre pattes. Quelques carrés de chocolat peuvent suffire pour entraîner, au mieux des troubles digestifs, au pire des troubles cardiaques pouvant entraîner la mort de votre animal.

La stérilisation entraîne l’obésité…
FAUX. Si la stérilisation peut effectivement favoriser la prise de poids du fait d’une diminution des dépenses physiques et de l’altération de la satiété, elle n’est pas pour autant synonyme d’obésité. Il est important de surveiller le comportement alimentaire de votre chat et, si besoin, de ne diminuer les rations après l’opération, en veillant à choisir des aliments "light" ou "pour chats stérilisés".

La chatte doit avoir au moins une portée avant d’être stérilisée…
FAUX. Penser qu’une chatte a besoin d’assouvir son instinct maternel et qu’il ne faut pas la priver de ce ”bonheur”, est un raisonnement complètement anthropomorphique et erroné! Mieux vaut donc faire stériliser votre chatte après ses premières chaleurs, afin d’éviter le développement de problèmes de santé.

Il est inutile de vacciner un chat qui ne sort pas…
FAUX. Le risque zéro n’existe pas plus en appartement qu’à l’extérieur! Le chat peut être porteur, dès son plus jeune âge, de bactéries qui vont ensuite librement se multiplier s’il n’est pas vacciné. Certains virus résistants peuvent également être rapportés à l’intérieur de la maison par l’intermédiaire des mains ou des semelles de chaussure. Sans parler des contacts possibles de votre chat avec d’autres animaux.

Le chat n’aime pas l’eau…
FAUX. Si se baigner n’est pas un comportement naturel chez un chat, cela ne signifie pas qu’il n’aime pas l’eau ou qu’il en ait peur! Au contraire, les chats ont tendance à être attirés par l’eau et par ce qu’elle peut contenir du fait de leur instinct de pêcheur. Ne soyez donc pas surpris si votre chat se poste sur le rebord de la baignoire ou plonge sa patte dans l’eau!

On ne doit pas couper les griffes d’un chat…
FAUX. Ce geste est indispensable chez les chats d’intérieur. Il convient de le faire toutes les 3 semaines à 1 mois, car les griffes des chats, contrairement à celles des chiens, ne s’usent pas au contact du sol. Seules les griffes des pattes avant sont à couper.

Un chat qui ronronne est un chat heureux…
FAUX. Un chat peut aussi ronronner… de douleur! Le ronronnement est, en fait, dû à une émotion intense, qu’elle soit agréable ou douloureuse. Il permet de soulager et de rassurer le chat.

Le chat est malheureux en appartement…
FAUX. Le plus important pour un chat est de disposer d’un territoire qui soit le sien, et d’y trouver ses marques. Il est néanmoins nécessaire d’aménager l’intérieur de façon à ce que le chat puisse être stimulé physiquement et mentalement, et disposer d’un certain confort. Toutefois, il sera difficile pour un chat habitué à vivre à l’extérieur, de se retrouver enfermé dans un espace clos.

Mélina Hoffmann