De moi, vous dire..

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Paris, France
Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

20 déc. 2008

BSC News de décembre


Le nouveau numéro du BSC News vient de sortir.

Un numéro double spécial Noël, regroupant près de 60 pages d'interviews et d'articles en tous genres. Vous pourrez notamment y découvrir trois de mes chroniques de livres, ainsi que mon reportage littéraire, préparé avec beaucoup d'entrain et de passion, grâce à l'aimable collaboration d'un certain nombre d'entre vous. N'hésitez pas à le feuilleter, à le lire, à vous y abonner, et à laisser vos commentaires ! Et on se retrouve en février pour le prochain numéro!

En attendant, je vous souhaite à tous - parents, amis, lecteurs fidèles ou de passage - d'excellentes fêtes de fin d'année, et du bonheur à volonté.



Si vous n'êtes pas encore abonné(e) au BSC News, n'attendez plus et cliquez ICI !
C'est 100% gratuit !

11 déc. 2008

Les prénoms préférés des belges

Article publié le 10/12/08 sur le site Vivat.be



Vous attendez un heureux évènement et vous n’avez pas encore d’idée de prénoms?
Le cl
assement des prénoms les plus donnée en Belgique vous inspirera peut-être! Voici l e hit-parade des 10 prénoms féminins et masculins les plus donnés en 2007. Le prénom de votre futur enfant s’y trouve peut-être?!

Le top des prénoms belges en 2007 (1)

Voici le classement des 10 prénoms les plus donnés aux nouveau-nés, filles et garçons, ainsi que le nombre d’attribution, et la progression dans le classement par rapport à l’année 2006.

Pour les filles :

  1. Emma, 674 (=)
  2. Louise, 489 (+3)
  3. Sarah, 456 (+6)
  4. Marie, 453 (-2)
  5. Julie, 451 (-1)
  6. Clara, 426 (=)
  7. Manon, 419 (=)
  8. Charlotte, 404 (+4)
  9. Elise, 403 (+2)
  10. Laura, 398 (-7)

Pour les garçons :

  1. Nathan, 689 (+2)
  2. Lucas, 646 (+2)
  3. Noah, 643 (-2)
  4. Louis, 525 (+1)
  5. Thomas, 519 (-3)
  6. Arthur, 501 (=)
  7. Mohamed, 478 (+3)
  8. Milan, 407 (-1)
  9. Mathis, 374 (+11)
  10. Hugo, 371 (-2)

Les disparités par région

Ce classement national dissimule des différences assez marquées entre les différentes régions.

Ainsi, en Flandre, ce sont Lotte, Emma et Lore qui dominent le hit-parade des filles, tandis que Milan, Wout et Lars sont en tête pour les garçons.

En Wallonie, on retrouve Léa pour la sixième année consécutive, Emma, et Clara.

Du côté des garçons, la préférence va à Nathan, Lucas et Noah.

A Bruxelle, enfin, se sont les Lina, Sarah et Aya qui ont la côte chez les filles, et Mohamed, Adam et Rayan chez les garçons.

Des prénoms hors-norme

L’imagination des parents semble n’avoir aucune limite lorsqu’il s’agit de donner un prénom original à leur progéniture.

Ainsi, l’année 2007 fut un grand cru pour les prénoms coquasses, voir bizarres.

On notera, pour n’en citer que quelques-uns : Arafat, Euro, Joyeux, Trésor, Dieumerci, ou encore Harley-Davidson, Mel-Gibson, et même une petite Belgiana! « Il existe encore des gens attachés à notre pays », ont osé commenter les services de statistiques quant à ce dernier cas !

Certes, l’originalité est là. Mais une originalité qui, parfois, laisse perplexe…

(1) Source : Direction générale Statistique et Information économique - Statistiques démographiques.

Mélina Hoffmann


10 déc. 2008

Les 10 lieux incontournables de Paris

Article publié le 09/12/2008 sur Vivat.be


Ville de la mode, du luxe, de la gastronomie et du romantisme, Paris accueille chaque année près de 30 millions de touristes du monde entier. Symbole de la culture française, elle regroupe de nombreux monuments et sites exceptionnels, ainsi que plus de 150 musées.

Voici les lieux les plus incontournables à visiter lors d’un court séjour dans la capitale française, ainsi que les stations de métro qui vous y emmèneront !

Les lieux et monuments à ne pas manquer

La Tour Eiffel:

Le monument le plus célèbre d’Europe et certainement le plus symbolique de Paris.

Créée par Gustave Eiffel pour le centenaire de la révolution française, cette tour de 300 mètres de haut, 7 000 tonnes, et 1 652 marches, domine le paysage parisien.

Paris Métro Bir-Hakeim


Les Champs Elysées:

la plus célèbre et la plus belle avenue du monde.

Avec ses cinémas, lieux de spectacles, cafés, restaurants, boutiques de luxe, mais aussi ses espaces verts, elle s’étend sur 1 950 mètres, de la Place de la Concorde à la Place de l’Etoile.

Paris Metro

Franklin D. Roosevelt ou Georges V


L’Arc de Triomphe:

le monument à la gloire de la Grande Armée Napoléonienne.

Situé tout en haut des Champs Elysées, il offre une vue plongeante sur l’avenue du haut de ses 50 mètres.

Paris MétroParis Métro

Paris Metro Charles de Gaulle Etoile


Notre-Dame de Paris:

la plus connue des cathédrales de France.

Principale œuvre de l’ar

chitecture gothique, elle n’a cessé d’inspirer poètes, peintres et musiciens, de François Villon à Victor Hugo, jusqu’à la comédie musicale à succès, Notre-Dame de Paris, en 1998.

Paris Metro

Cité ou Châtelet


L’Opéra Garnier:

l’un des plus grands théâtres au monde.

Construit en

1860, il est considéré comme l’un des chefs d’œuvre de l’architecture de l’époque.

Paris Metro Opéra


Montmartre et la basilique du Sacré-Cœur:

le quartier des peintres au début du XXe siècle.

Située au sommet de la butte Montmartre, la vue panoramique depuis le parvis du Sacré-Cœur domine tout Paris. Le site, propice à la méditation, offre également un jardin orné d’une fontaine.

Paris Metro Montmartre


Le Musée du Louvre:

le plus grand musée et le musée d’art le plus visité au monde.

Le musée rassemble des œuvres des civilisations antiques jusqu’à 1848, dont 6 000 peintures européennes réalisées entre la fin du XIIIe siècle et le milieu du XIXe siècle.

Paris Metro Palais Royal – Musée du Louvre


Mélina Hoffmann

28 nov. 2008

Extrait de mon livre (2)

Voici un deuxième extrait de mon livre... Là encore, il ne s'agit peut-être pas de la version définitive, mais on s'en rapproche. Chronologiquement, cet extrait se place avant le premier extrait que j'ai mis en ligne. Il devrait se trouver au début du livre. N'hésitez pas à me laisser vos impressions, vos commentaires.

[...]
J'ai connu la solitude, la douleur, la souffrance, le désespoir.. J’ai pleuré plus que je n’aurais dû ; j’ai attendu vainement des gens qui m’étaient chers ; j’ai souhaité, parfois, ne jamais me réveiller…
Mais j'ai aussi connu le bonheur. Et c'est pour lui que j'ai décidé de continuer à vivre. Pour lui que je me bats chaque jour. Il est vrai qu'à 19 ans le pire est sûrement à venir.. mais le meilleur aussi j’en suis convaincue.
Parce que je sais qu'après la pluie le soleil finit toujours par réapparaître, je ne perdrai jamais espoir.
La vie est un arc-en-ciel. Un mélange de soleil et de pluie qui donne au final quelque chose d'éphémère et de si beau à regarder que les regrets ne devraient jamais oser s‘aventurer aux alentours.
Nos joies et nos peines font de nous ce que nous sommes. Elles donnent à nos vies un sens, nous rendent vivants.
Le bonheur n'est pas dans les actes ni dans les mots. Le bonheur est dans notre façon d'apprécier ces actes et ces mots. Dans notre manière de voir la vie, dans notre état d'esprit. Voire la vie de façon positive nous ouvre bien plus facilement les portes du bonheur. Voir le verre a moitié plein plutôt qu'à moitié vide.
Cela signifie alors que le bonheur est à portée de tous ?.. Sans doute.. Mais peut être s'agit-il aussi d'un don.. Être doué pour le bonheur comme on peut l'être pour la musique ou le dessin peut paraître effrayant… Mais tous les musiciens et les peintres ne sont pas forcément doués. Alors est-ce vraiment si effrayant ?
Quoi qu'il en soit, le bonheur éternel n'existe pas. Je le sais, donc je ne le cherche pas. Et après tout tant mieux car nous ne l'apprécierions plus. De la même façon que l'hiver donne à l'été toute sa valeur, que le bruit nous permet d'apprécier le calme, c'est la souffrance qui rend le bonheur si précieux.
La vie est faite de hauts et de bas, il faut l'accepter. Je l’accepte.
De toute façon nous ne pouvons rien faire contre notre destin, ce qui doit arriver arrivera, alors autant adopter une attitude positive et rester optimiste quoi qu'il arrive.
Tout finit toujours par s'arranger à force de patience, d'espoir et de persévérance.
Je l'ai appris en grandissant, et aujourd'hui encore je sais que je ne peux aller que vers des jours meilleurs. Que les plus belles couleurs de mon arc-en-ciel restent à peindre. Je m’y attellerai dès que la pluie aura cessé.

C'est en tout cas ce dont j’essaye de me convaincre en fixant le mur de cette chambre d'hôpital.
Ma chance, c'est que j'ai choisi d'être là, pour ne pas m'y retrouver un jour dans de plus tristes circonstances..
Je n’ai pas envie d’arriver là dans une bâche en plastique, mais je viens de comprendre que c’est-ce qui m’attend si je n’agis pas. Le temps presse. Mes jours sont comptés. Mes minutes aussi peut-être. Mon cœur peut s’arrêter n’importe quand me dit le médecin. La violence de ces mots me ramène brutalement à la réalité.
« Vous devrez prendre deux comprimés de potassium trois fois par jour pour éviter la crise cardiaque. J’ai reçu une jeune fille de votre âge il y a quelques temps, elle souffrait des mêmes troubles. Quelques mois plus tard, son cœur a défailli. Aujourd’hui, elle est dans un fauteuil, tétraplégique ».
Pourquoi me dit-il ça ?! Prend-il un plaisir sadique à me torturer en jouant avec mes angoisses les plus profondes ? Est-ce pour que je prenne peur ? Pour que je sorte de son bureau en larmes et que je m’effondre dans les bras de mes parents en leur expliquant que leur fille est en sursis ? Alors bravo, mission accomplie. Je suis terrorisée, je ne comprends pas ce qui m’arrive…
Suis-je prête à mourir ? Non, c’est certain.
Alors j'ai décidé de me battre et de guérir. C'est drôle comme ces mots sont faciles à écrire... Comme s'ils n'avaient attendu que ça depuis 4 ans...
[...]

Poème, "Que sommes-nous ?"


Que sommes-nous ?


Sommes-nous amis ou bien amants ?
Prendrais-je ta main si tu la tends ?
Je t’apprécie, mais à quel point ?
Est-ce que tu m’aimes seulement bien ?

Il y a des mots et des sourires
Qui risqueraient de me trahir
Mais lorsque nos regards se croisent
Est-ce mon cœur que tu apprivoises ?

Ton amitié me suffit-elle ?
Ou aurais-je envie d’être celle
Que tu regarderais dormir
Avec tendresse, avec désir…

Nos mains se frôlent, mon corps frissonne
J’aime l’affection que tu me donnes
Mais qu’y a-t-il entre nous deux ?
Ne jouons-nous pas avec le feu ?

J’aimerais ne pas penser à toi
A ton sourire et à ta voix
Mais sais-tu pourquoi c’est si dur ?
Dis-moi les mots qui me rassurent…

Tu me comprends, tu m’apprécie
J’aimerais me dire que ça suffit
Mais tu sais aussi bien que moi
Que la raison nous rattrapera

Mieux vaut que nous restions amis
Je crois qu’au fond c’est mieux ainsi
Même si je sais, qu’à tout jamais
Mon cœur restera prisonnier.

Mélina Hoffmann

24 nov. 2008

Poème, "Romance d'un été"

Si mes souvenirs sont bons, il s'agit de mon tout premier poème. Inspiré d'une histoire courte mais particulière puisqu'il s'agissait de ma première histoire... j'allais dire d'amour, mais justement non, car l'amour manquait à l'appel.

Romance d'un été

Je ne voulais pas blesser ton cœur
Pardonne-moi mes maladresse
Ces sentiments dont j'avais peur
N'étaient que désir et tendresse

Quand tu posais tes mains sur moi
Que ton regard cherchait le mien
Je pouvais lire au fond de moi
Les premières lettre du mot "fin"

Les vagues nous dessinaient une toile
Et écumaient mes souvenirs
Hypnotisée par les étoiles
Je t'ai laissé me conquérir

Quant tu as murmuré ces mots
Que j'avais tant rêvé d'entendre
J'ai cru que tout serait plus beau
Et j'ai cessé de me défendre

A tes côtés sur cette plage
J'ai cru voir naître la passion
Mais c'était seulement un mirage
Le fruit d'une douce illusion

Tu me gardais comme un trésor
Et toujours je me protégeais
Quand ton désir était trop fort
Et que mon corps te refusait

Le décor était si parfait
Et mon cœur mendiait tant d'amour
Que je t'ai offert un billet
Mais c'était un aller-retour

Les sentiments non partagés
Ont eu raison de notre histoire
C'est une page qui s'est tournée
Sur un avenir sans espoir

L'automne a remplacé l'été
Puis la mer s'est teintée de gris
Et la magie s'est dissipée
Sans que nos vies se soient unies.

Mélina Hoffmann

5 nov. 2008

Poème, "Dernier soupir"

Vous allez croire que je suis profondément déprimée car ce poème aborde encore un sujet très lourd ! Mais ce n'est pas du tout le cas! Simplement que, comme je l'ai déjà dit, la souffrance est une bien meilleure source d'inspiration. Néanmoins, rassurez-vous, je travaille également à l'écriture de poèmes plus joyeux ! Ils viendront en temps voulu !

Dernier soupir


Hier la nuit s'est installée
C'était trop dur d'avoir 15 ans
Dans ses yeux plus rien ne brillait
Évanouis ses rêves d'enfant...

Elle a essuyé tant de larmes
Son père lui avait dit pourtant
De ne pas en faire tout un drame
Mais il la frappait trop souvent

De sa mère ne lui restait plus
Qu'une photo aux coins abîmés
Ses souvenirs s'étaient perdus
En ce triste soir de juillet

Déjà tant de bleus sur le corps
Mais c’est dans son cœur ce soir là
Que son père a frappé trop fort :
« Ta maman ne rentrera pas »

Par la fenêtre elle la guettait
Imaginant derrière une ombre
Une silhouette qui apparaît
Puis disparaît dans la pénombre

Elle était belle et insouciante
Mais finalement tout au fond d’elle
Bien trop fragile et innocente
Pour pouvoir déployer ses ailes

Hier la nuit s'est installée
Elle a fermé ses yeux lentement
Puis sans un mot s'en est allée
Sarah n'aura jamais 16 ans.

Mélina Hoffmann

4 nov. 2008

Bien préparer son déménagement

Article publié le 04 novembre sur le site Vivat.be


Un déménagement est toujours une période stressante et fatigante, qui demande de l’anticipation et beaucoup d’organisation. Certaines démarches sont à effectuer plusieurs mois avant le Jour-J, il ne faut donc pas s’y prendre au dernier moment. Pour être sûr de ne rien oublier, le mieux est d’établir un planning et de le consulter régulièrement.

Avant, pendant et après : voici les démarches et formalités à accomplir lors d’un déménagement.

Avant le déménagement

  • Demandez un ou plusieurs jours de congés à votre patron.
  • Envoyez, en courrier avec accusé réception, votre préavis (renon) à votre propriétaire. Mieux vaut effectuer cette démarche au moins 3 mois à l’avance (vérifiez votre contrat locatif et les conséquences du renon).
  • Procurez-vous des cartons et du matériel pour emballer (papier bulle, gros scotch, cutter,…).
  • Si vous êtes locataire : prenez un rendez-vous pour l’état des lieux.
  • Renseignez-vous sur les locations de camions.
  • Si vous faites appel à des professionnels, faites faire plusieurs devis.
  • Effectuez vos changements d’adresse auprès des différents organismes : banque, impôts, sécurité sociale, abonnement Internet, ...
  • Résiliez ou modifiez vos différents contrats : téléphone, électricité, gaz, assurance habitation…
  • Demandez la réexpédition de votre courrier à La Poste.
  • Réquisitionnez des proches ou des amis qui pourront vous aider le jour J.
  • Réservez un emplacement dans la rue pour le véhicule de déménagement.
  • Consommez les aliments congelés.

Pendant le déménagement

  • Procurez-vous un diable pour transporter plus facilement cartons et appareils électroménagers.
  • Rassemblez les vis de chaque meuble dans une enveloppe. Cela vous évitera de les chercher partout lorsqu’il vous faudra les remonter.
  • Prenez garde à ne pas laisser vos cartons et véhicule(s) ouverts sans surveillance.
  • Relevez les compteurs d’eau, d’électricité, de gaz et coupez-les au moment de votre départ.

Après le déménagement

  • Inscrivez-vous dans votre nouvelle commune et sur les listes électorales de la commune (France).
  • Rendez-vous à la préfecture (France) pour faire changer l’adresse sur votre carte grise ou signaler le changement à la DIV (Belgique).
  • Renseignez-vous sur les médecins et spécialistes de votre ville.
  • Si vous étiez locataire, vérifiez que votre caution vous a bien été restituée.

Quelques liens utiles (France)

Si vous pensez que d'autres étapes ou formalités sont nécessaires, n'hésitez pas à nous en faire part.

Mélina Hoffmann

31 oct. 2008

La mort d'un animal familier et le deuil

Article publié le 30 octobre sur le site Vivat.be

ChachatQu’ils soient chiens ou chats, à poils, à plumes ou à écailles, nos animaux de compagnie tiennent une place de plus en plus importante dans nos vies. Ils sont nos compagnons, nos confidents, nos amis. Puis un jour, ils s’en vont et laissent un vide immense…Comment surmonter cette épreuve douloureuse? Quelles dispositions prendre après le décès?


Quand l’animal s’en va…

Pour beaucoup d’entre nous, notre animal est un membre à part entière de la famille. Un membre qui nous est fidèle, qui nous fait don de son affection et qui comble avec brio notre solitude.

Alors, lorsque ce compagnon qui a partagé jusqu’à 20 ans de notre vie nous quitte, c’est un véritable déchirement. Une période douloureuse commence, celle du deuil avec son lot d’émotions pénibles.

Sans parler de l’incompréhension de l’entourage à laquelle il faut parfois faire face : Remets-toi, ce n’était qu’un chien ! répliqueront certains, Tu n’auras qu’à en acheter un autre répondront d’autres ridiculisant ainsi votre peine. Ces paroles sont généralement celles de personnes n’ayant jamais eu d’animaux, ne connaissant pas ce lien extraordinaire qui se tisse entre un maître et son compagnon.

Il est important de prendre le temps de faire le deuil de son animal, même si cela implique de se laisser traverser par des sentiments difficiles.

Les différentes étapes du deuil

Le deuil est un processus long qui se compose de plusieurs étapes apportant chacune son lot d’émotions :

  • le déni: le maître refuse d’ouvrir les yeux sur l’absence de son animal. Il se laisse porter par son quotidien sans laisser transparaître son mal-être;
  • la colère: le sentiment d’impuissance et la douleur ressentie s’expriment alors avec force. On est en colère contre les vétérinaires qui n’ont rien pu faire, contre les proches qui ne nous comprennent pas, contre l’animal qui nous a quittés, mais aussi contre soi-même pour n’avoir pas pu éviter le pire. On ne fait, finalement, que chercher un responsable. Cette colère est particulièrement forte dans le cas d’un décès accidentel;
  • la culpabilité : c’est peut-être la phase la plus difficile à surmonter. La culpabilité est généralement très présente lorsque le maître a dû faire le choix difficile de l’euthanasie. Même lorsque les vétérinaires affirment que cette solution était la seule envisageable, on ne cesse malgré tout de se demander si on a eu raison. L’impression d’avoir abandonné son animal est souvent présente;
  • la dépression : le sentiment dépressif est très courant durant les premiers mois qui suivent la perte de l’animal. On prend conscience du vide qu’a laissé l’animal derrière lui, et la solitude se fait ressentir. Les souvenirs se bousculent dans notre esprit, on perd l’appétit, notre sommeil est perturbé… Toutefois, si cette période dépressive se prolonge trop, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé;
  • la résolution : le maître finit par accepter l’absence de son animal et parvient à se remémorer les bons souvenirs liés à son compagnon sans être submergé par la douleur, même si la tristesse s’invite encore de temps à autre. C’est souvent au cours de cette phase que les maîtres endeuillés envisagent la possibilité d’adopter un nouvel animal. Jusqu’alors, cette pensée était considérée comme un acte de trahison envers l’animal disparu.

Et après le décès de l'animal?

Plusieurs dispositions peuvent être prises après le décès de l’animal. Si vous ne vous sentez pas la force de prendre en charge le corps de votre compagnon, vous pouvez le laisser chez le vétérinaire qui s’en occupera. Néanmoins, certains maîtres ressentent le besoin de rendre hommage à leur animal et de procéder à un cérémonial pour pouvoir faire leur deuil.

Plusieurs possibilités sont alors envisageables:

  • enterrer votre animal dans votre jardin (à condition de respecter les règlementations en vigueur);
  • prendre une place dans un cimetière animalier;
  • opter pour l’incinération.

Pour ce qui concerne les règlementations relatives à une inhumation, le ministre wallon de l'Agriculture répondant à une question parlementaire en 2005 rappelait que, la réglementation wallonne, en conformité avec le droit européen, permet au détenteur d'un animal de compagnie décédé de l'enfouir directement dans un lieu dont il a la jouissance. Il s'agit toutefois d'une faculté et les autorités communales disposent du droit d'en interdire la pratique sur leur territoire. Le même ministre signalait la présence de 5 cimetières animaliers en Belgique, dont 4 en Wallonie: Liège, Rosières, Gand, Harzé et Charleroi.

Liens et sources utiles

Mélina Hoffmann

27 oct. 2008

Poème, "A qui le tour ?"

J'ai écrit ce poème il y a environ deux ans. Je crois que c'est celui dont je suis le plus fière. Le thème est grave, mais il m'a inspiré. Sans doute parce qu'il parle de ce que je redoute le plus au monde...

A qui le tour ?


On peut la rencontrer partout
Notre âge lui importe peu
Elle vient souvent sans rendez-vous
Pas même le temps pour les Adieux

Plus belle quand elle est naturelle
Et si cruelle lorsqu'elle nous frôle
Brutale mais toujours éternelle
Elle ne joue que les premiers rôles

Elle nous délivre où nous fait peur
On la trouve où on se la donne
On n’en parle pas, par pudeur
Et on ne la souhaite à personne

Dans son habit noir elle nous guette
Certains prient pour l'apprivoiser
Mais jamais on ne la regrette
Où elle n'a pas encore frappé

Et lorsque le temps la défie
Que le destin lui joue des tours
La partie n’est jamais finie
Elle reste dans les alentours

Elle nous prive des êtres qu'on aime
Pour nous rassembler un matin
Autour de quelques chrysanthèmes
Sous un soleil qui s'est éteint

On sait qu'on ne pourra rien faire
Pourtant on redoute le jour
Ou disparaîtra la lumière
En attendant, à qui le tour ?
Mélina Hoffmann

22 oct. 2008

La fatigue n'est pas une fatalité

Article publiée le 22 octobre 2008 sur le site Vivat.be


La fatigue n'est pas une fatalité!

Souvent inhérente à notre mode de vie, la fatigue peut se manifester avec plus ou moins d’intensité. Si une meilleure hygiène de vie suffit souvent à y remédier, elle peut parfois dissimuler une pathologie plus profonde, nécessitant une aide médicale. Quelles sont les manifestations et les causes de la fatigue ? Comment éviter simplement son apparition ?


La fatigue : mal du siècle

Stress, surmenage, vie urbaine, troubles du sommeil, mauvaise hygiène alimentaire, sédentarité… : les ennemis de la forme sont nombreux et touchent de plus en plus de monde, aussi bien les hommes que les femmes, les jeunes que les moins jeunes.

Il est toutefois important de savoir faire la distinction entre une fatigue "normale", celle qui suit un effort intense (intellectuel ou physique), une mauvaise nuit de sommeil ou encore une soirée animée, et qui disparaît d’elle-même en quelques jours ; et la fatigue chronique, celle qui se présente sans raison apparente, qui vous submerge et vous invalide, qui s’installe durablement et nécessite généralement une prise en charge médicalisée.
Mieux la connaître pour mieux la combattre

S’il est facile de reconnaître un état de fatigue, ses causes sont souvent plus délicates à diagnostiquer tant elles peuvent être nombreuses. Voici quelques pistes à explorer :

* Hypoglycémie fonctionnelle : cette pathologie fréquente, induite par de mauvaises habitudes alimentaires, se caractérise par une baisse du taux de sucre dans le sang. La fatigue suit généralement de près la prise des repas, et s’accompagne de troubles de la concentration, de vertiges et d’anxiété.
* Hypotension : elle touche surtout les femmes, notamment pendant et après les règles, ainsi qu’à la suite d’un accouchement.
* Fibromyalgie : cette maladie rhumatismale touche 2% de la population, en particulier les femmes. Elle concerne généralement des personnes adultes, mais est de plus en plus souvent diagnostiquée chez des enfants et adolescents.
* Anémie : le manque de fer dans l’organisme est une cause fréquente de grande fatigue, en particulier chez les femmes présentant des règles abondantes.

Il peut également s’agir d’une virose chronique (fatigue induite par un virus), de problèmes de thyroïde, d’apnées du sommeil, d’une dépression latente, de malnutrition, de spasmophilie, de sensibilité aux produits chimiques de l’environnement…

Votre médecin vous aidera à faire le tri parmi ces différentes causes possibles de votre fatigue.

Quelques conseils pour prévenir la fatigue


1. Mangez équilibré et varié. Faites la part belle aux vitamines, protéines, oligo-éléments et sels minéraux qui vous éviteront des carences, ennemies jurées de notre forme !
2. Allégez vos repas du soir. Trop riches et trop lourds, ils nuiraient à la qualité de votre sommeil.
3. Couchez-vous à heures régulières et respectez votre propre rythme de sommeil. Le manque et l’excès de sommeil sont à proscrire.
4. Videz votre esprit avant de dormir afin que vos préoccupations quotidiennes ne viennent pas perturber votre sommeil.
5. Evitez le surmenage. Faites-vous aider pour les tâches quotidiennes.
6. Accordez-vous régulièrement des moments de détente et de loisir.
7. Bougez ! Pratiquer une activité régulière vous permettra de rester en forme et en bonne santé.
8. Evitez les stimulants après 17h : café, thé, mais aussi alcool et tabac nuisent à la qualité du sommeil.
9. Préférez une courte sieste en début d’après-midi à une grasse matinée. Il est important de se lever et de se coucher à heures fixes.

Quelques règles, simples à respecter, qui vous aideront à tenir la fatigue à distance.

Mélina Hoffmann

1 oct. 2008

Carnet de voyage

Pour beaucoup, le mois de septembre rime avec rentrée. Cette année, pour moi, il était plutôt synonyme de vacances, détente, soleil et voyage !

Après les Etats-Unis, la Suisse, le Maroc et l’Italie, destination l’Espagne avec mon compagnon !

J’ai rendez-vous là-bas avec l’été, un concept un peu démodé qui était autrefois une saison chez nous, mais

qui semble avoir plié bagage depuis quelques années !!


Le rendez-vous est réussi !

Le thermomètre grimpe à mesure que la frontière approche, les vacances s’annoncent belles et chaudes !



Au programme : voyage itinérant sur la côte Est. Rien n’est défini, j’avance au gré de mes envies et des campings.

Première étape : Valence, ou plutôt Sagunto, une petite ville balnéaire non loin de là.

Pas de temps à perdre, j’adopte tout de suite le rythme espagnol ! Déjeuner à 15h, dîner à 21h30 ! On s’y fait très vite !

Valence ne retiendra pas mon attention, je préfère commencer par quelques jours de repos au bord de la grande bleue qui, pour l’occasion, a emprunté les vagues de l’Atlantique !


La chaleur y est trop étouffante, je ne m’y attarderai donc pas. Deux jours plus tard, je reprends la route. Mais pas n’importe quelle route : celle qui longe la mer.

Je joue le rôle de co-pilote,

mes guides touristiques dans une main, mon appareil-photo dans l’autre ! Rien ne m’échappe !

C’est l’occasion de visiter quelques charmantes villes balnéaires comme Benicarló, Tarragone, et Sitges où je décide d’y planter ma tente quelques jours. Et à priori je ne suis pas la seule ! On se croirait en plein mois d’août ! Le cadre est plaisant, l’ambiance est à la fête.


Mais je suis trop impatiente pour y rester plus de trois jours. Impatiente de découvrir Barcelone, but ultime de mon périple. Je sens d’emblée que cette ville va me plaire, le courant passe entre elle et moi ! Mon petit guide sur Barcelone en poche, je m’aventure dans le dédale de ses rues étroites, je me fonds au milieu de la foule grouillante, je pars à la découverte de ses quartiers si typiques et différents les uns des autres.


Je suis émerveillée par Monjuïc, son jardin, ses châteaux et ses panoramas ; séduite par la Barceloneta, son port et l’ambiance particulièrement détendue qui y règne ; piquée par la curiosité lorsque j’arrive sur les Ramblas, ces artères qui parcourent la ville d’un bout à l’autre telles des rivières sinueuses, peuplées de touristes, de Barcelonais, de statues vivantes, de vendeurs d’oiseaux… Autant dire qu’il y a de l’animation !


Barcelone recèle de nombreuses curiosités, dont une attirant particulièrement mon attention : la casà Battlò. Une maison qui semble sortie tout droit d’un Walt Disney avec ses formes arrondies et excentriques ! C’est sans surprise que l’on apprend qu’elle a été entièrement rénovée par Gaudí, concepteur de la célèbre Sagrada Família devant laquelle je ne m’attarderai pas. Avec tous les échafaudages et les grues qui l’encadrent afin que soit achevée sa construction, les photos de mes guides de voyage feront l’affaire !


Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. J’épluche un à un mes différents guides : je veux être sûre de ne rien rater ! Juste le temps de déguster un délicieux jus de fruits au marché de la Boqueria, d’une ballade dans le parc de la Ciutadella, d’un coup d’œil à la casa Milà, d’un moment de détente au centre de thalassothérapie, et voilà que mon voyage touche à sa fin…



Barcelone m’a séduite et je pense déjà y revenir, un peu plus longtemps et pourquoi pas entre amis. Car Barcelone est la ville de la fête, idéale pour des soirées interminables passées à refaire le monde autour d’une bière et de quelques tapas !

Pour rejoindre la France, je choisis de passer par l’intérieur de l’Espagne et de longer la route des vins. J’aperçois au loin Montserrat, je m’étonne des paysages désertiques qui se dévoilent tout autour de moi jusqu’à ce que les montagnes se mettent à m’encercler. Puis, la nuit vient clore ce road trip.



Le soleil se couche sur l’Espagne, maintenant derrière moi.

Buenas noches…

27 sept. 2008

Poème, "Je sais"

Voici l'un de mes premiers poèmes, écrit il y a maintenant quelques années...

Je sais

Ne me racontez plus d'histoires
La petite fille a grandit
Et je peux lire dans vos regards
L'indifférence et le mépris

N'essayez plus de m'émouvoir
Je sais les pièges de vos discours
De toutes ces paroles illusoires
Qui m'ont souvent promis l'amour

Ne me dites plus sans trop y croire
Que les gens s'aiment sans se trahir
Et qu'ils ne peuvent nous décevoir
Je les sais capables du pire

Ne parlez plus de désespoir
Comme d’un danger qu’il faudrait fuir
Je sais que tout n’est pas si noir
Que nos blessures nous font grandir

Ne me dites plus « Quoi qu’il arrive,
Je serai toujours là pour toi »
Quand mon cœur part à la dérive
C’est dans mes larmes que je me noie

Avouez-moi tout simplement
Que sur cette Terre rien ne va
Comme dans les contes pour enfants
La petite fille n'entendra pas... 


Mélina Hoffmann

26 sept. 2008

Extrait de mon livre

Pour la toute première fois, voici un extrait (non définitif car sans doute perfectible !) du roman autobiographique que j'écris. N'hésitez pas à me laisser vos impressions...

[...]
Tout a commencé il y a… Non, en réalité je ne sais même plus quand ça a commencé, quand la nourriture est devenue mon obsession, ma raison de vivre… Quand manger est devenu un supplice et que mon corps a cessé de m'appartenir.. Quand ma vie est devenue un enfer, que je n'ai plus été qu'une enveloppe vide…
Si seulement j'avais su ce qui m'attendait…
Mais comment aurais-je pu m'en douter, moi qui croyait cette maladie réservée aux gens faibles et sans volonté… Je ne cessais de répéter que ça ne m'arriverait jamais, que jamais je ne tomberai si bas. Et j'y croyais fort. Tellement fort...
Pourtant aujourd'hui la boulimie et l'anorexie font partie de ma vie. Je ne le cache plus, je ne me mens plus. Je suis malade. Mais je refuse d'écrire cette phrase au futur. Et j'ai même la ferme intention de bientôt l'écrire au passé. Parce que je ne me laisse pas le choix, je ne veux plus de ce semblant de vie, de ce calvaire quotidien, de ces journées passées au dessus de la cuvette des toilettes...
Je ne veux plus de cette vie que je vomis.
[...]

15 sept. 2008

Mon premier BSC News ;-))


Que de fierté éprouvée, hier, à la réception du BSC News de septembre consacré à la rentrée littéraire !


Et pour cause, j'y fais ma première apparition en tant que rédactrice ! Quatre pages rien que pour moi !... Ou plutôt pour mes chroniques ;-)
Cette aventure commence pour moi et j'espère qu'elle sera longue !

Mais que 1001 Livres ne s'inquiète pas : il ne s'agit pas d'infidélité ! Le BSC News et moi nous sommes juste amis, rien de plus ! ;-))

Merci 1001 fois (!) à Nicolas Vidal de m'avoir donné l'opportunité d'intégrer son équipe et de pouvoir faire partager aux gens ma passion des livres, ma boulimie des mots, mon plaisir d'écrire...

Merci également à Pierre Rissoan pour ses commentaires encourageants.
Voir l'article

Et merci enfin à tout ceux qui me lisent fidèlement, me soutiennent et m'accompagnent.

Si vous n'êtes pas encore abonné(e) au BSC News, n'attendez plus et cliquez ICI !
C'est 100% gratuit !

13 sept. 2008

Mes chroniques de livres

Vous pourrez découvrir toutes mes chroniques de livres (plus d'une centaine) publiées sur les trois magazines 1001 Livres depuis septembre 2007.
Chroniques de livres pratiques, d'ouvrages psychologiques et d'épanouissement personnel, de romans ou encore de BD.

1001 Livres Loisirs


1001 Livres Bien-Etre

1001 Livres Culture

Petite sélection de mes meilleures chroniques :


N'hésitez pas à me donner votre avis...

Le perfectionnisme : attention danger !

Article publié sur le site Vivat.be

Le perfectionnisme : attention danger !

Le perfectionnisme est une quête irréaliste du toujours mieux dominée par le peur de l’inconnu, de l’échec ou de l’abandon. Par son attitude et ses comportements excessifs, le perfectionniste cherche à apaiser ses craintes. Poussée à l’extrême, cette attitude peut avoir des effets destructeurs, tant pour celui qui la vit que pour son entourage.

Distinguer le perfectionnisme sain du perfectionnisme pathologique

La perfection n’est pas de ce monde, l’adage est bien connu mais il n’est pourtant plus dans l’air du temps…

Dans une société où la performance s’est imposée comme une valeur positive, favorisant les comportements extrêmes, le perfectionnisme a cessé d’être une simple et saine quête de mieux, moteur de motivation.

Il s’agit désormais d’être le meilleur, d’approcher si ce n’est d’atteindre la perfection, parfois à n’importe quel prix. Aucun domaine n’est épargné par cette recherche effrénée de l’excellence qui flirte très souvent avec l’obsession, que ce soit dans l’apparence avec la chirurgie esthétique, dans le sport avec la prise de produits dopants, dans le travail avec le surmenage, et même dans la vie sexuelle où l’orgasme est devenu le but ultime à atteindre…

Sans même s’en rendre compte, le perfectionniste devient rapidement prisonnier des attentes et des exigences des autres et/ou de lui-même et tire généralement peu de plaisir et de satisfaction de ce qu’il accomplit, qu’il considère toujours comme étant insuffisant. Il est vrai qu’il est difficile de s’épanouir pleinement en acceptant d’être "juste" soi-même, dans une société qui nous met, à notre insu, dans une situation de compétition quasi-permanente…

Même s’il n’est pas reconnu officiellement comme un trouble psychiatrique, les dangers du perfectionnisme poussé à l’extrême sont nombreux en raison du stress permanent dans lequel se trouvent les perfectionnistes. Des chercheurs canadiens en psychologie ont observé que les perfectionnistes sont très fréquemment sujets à des problèmes émotionnels, physiques et relationnels tels que la dépression, les conflits conjugaux, les troubles du comportement alimentaire…

Les 3 formes du perfectionnisme

Le perfectionnisme peut se présenter sous des formes différentes.

  • Par rapport à soi

Il peut s’agir de perfectionnisme par rapport à soi. Dans ce cas, l’individu ne parvient à avoir une bonne estime de lui-même que lorsque ses performances sont à la hauteur des objectifs qu’il s’est fixés, et qu’il définit comme parfaits. Le moindre échec ou résultat "insatisfaisant" entraîne alors un sentiment profond de dévalorisation.

Ce type de perfectionnisme peut être favorisé par une pression de réussite de la part de l’entourage, lorsqu’on grandit dans un milieu intellectuellement brillant. L’enfant intègre l’information erronée selon laquelle l’amour qu’on lui porte se mérite et ne dépend que de sa réussite. Une conviction qui reste intacte à l’âge adulte.

La réussite n’est alors plus un désir, une ambition, mais une nécessité et le mode de pensée "tout ou rien" s’installe rapidement. Pour ces perfectionnistes là, il n’existe que 2 possibilités : la réussite, ou l’échec. "assez bien" ou le "moyen" n’existent pas.

  • Par rapport aux autres

Il peut aussi s’agir de perfectionnisme par rapport aux autres. Dans ce cas, l’individu étend sa quête permanente de perfection à son entourage. Conjoint, enfants, collègues de travail, amis… pour lui : tout le monde doit être parfait, selon ses propres critères de perfection bien entendu ! D’où une insatisfaction et une déception permanentes.

  • Prescrit socialement

Enfin, le perfectionnisme prescrit socialement consiste à croire que les autres attendent la perfection de soi. Ce type de perfectionniste est persuadé que les autres ont une haute exigence de lui et que ce n’est qu’en se montrant irréprochable qu’il pourra obtenir ou conserver leur sympathie, leur intérêt, leur affection. Cette conviction répond à un besoin permanent et excessif de reconnaissance et d’estime des autres. Le perfectionniste prescrit socialement remet son bonheur et son bien-être entre les mains d’autrui dont il est dépendant.

Etes-vous perfectionniste ?

Voici un petit test tiré du site Internet Psychomédia. Si plusieurs des informations suivantes évoquent des situations qui vous sont familières, un perfectionnisme qui pourrait devenir toxique vous guette…

1. Vous ne pouvez arrêter de penser à une erreur que vous avez faite.
2. Vous êtes très compétitif et ne pouvez tolérer de faire moins bien que d’autres.
3. Vous voulez faire les choses très bien ou pas du tout.
4. Vous demandez la perfection aux autres.
5. Vous ne demandez pas d’aide si cette demande peut être perçue comme une lacune ou une faiblesse.
6. Vous persistez à une tâche longtemps après que les autres l’aient quitté.

7. Vous vous faites un devoir de corriger les gens quand ils se trompent.
8. Vous êtes grandement conscient des demandes et des attentes des autres.
9. Vous êtes très soucieux de ne pas faire de fautes devant des gens.
10. Vous remarquez les erreurs partout.

Mélina Hoffmann


Des plantes dépolluantes



Des plantes dépolluantes


Les plantes anti-pollution sont un moyen rapide et durable d’assainir l’air et de lutter contre le Sick Bilding Syndrome, le syndrome des bâtiments malsains, tout en agrémentant notre cadre de vie.

L’air intérieur de nos maisons, appartements et bureaux est 10 à 100 fois plus pollué que l’air extérieur. Sur les 20 m³ d’air que nous respirons en moyenne chaque jour, 16 m³ proviennent de l’intérieur d’espaces clos dans lesquels nous passons entre 80 et 90% de notre temps.

Aérer chaque jour est indispensable, mais pas suffisant.

Les plantes contre la pollution de l’air intérieur

Isolants, mobilier, revêtements de sols, papiers peints, peintures, ventilation, produits ménagers, chauffages, appareils électriques, tabac, encens,… : les sources de pollution domestique sont nombreuses, et bien souvent elles s’additionnent, ce qui augmente considérablement la toxicité de l’air dans lequel nous vivons.

Une pollution invisible mais néanmoins dangereuse qui peut provoquer des réactions allergiques, des troubles respiratoires, et, dans les cas les plus graves, des cancers. L’une des substances chimiques les plus présentes dans l’air intérieur, le formaldéhyde, a d’ailleurs été classé cancérogène par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en juin 2004.

Pour lutter contre cette forme diffuse de pollution, une solution efficace et peu coûteuse existe : les plantes dépolluantes. En effet, des expériences réalisées par la Nasa dans les années 80 ont révélé les propriétés épuratrices d’un certain nombre de plantes d’intérieur telles que les philodendrons, dracaena, palmiers, et autres ficus,…

Les mécanismes de la phytodépollution

C’est par un ensemble de mécanismes naturels que les plantes, qui se nourrissent du milieu qui les entoure, exercent leur activité dépolluante. Leurs feuilles et leurs tiges absorbent les polluants de l’air que leurs racines transforment ensuite en produits organiques desquels elles vont se nourrir. En transpirant, les plantes améliorent également le taux d’humidité dans la maison.

Les scientifiques estiment que pour une efficacité maximum dans un environnement fermé, une plante doit être disposée tous les 9m² dans toutes les pièces de la maison, y compris la chambre. En effet, malgré une idée reçue, la quantité de monoxyde de carbone (CO) rejetée par les plantes durant la nuit est minime en comparaison de la quantité d’oxygène qu’elles rejettent dans la journée et ne constitue donc pas un danger.

Quelles plantes contre quels polluants ?

Les plantes dépolluantes sont nombreuses, de tailles variées et se prêtent plus ou moins bien à une forte exposition lumineuse ou à un environnement sombre. Chaque plante est plus ou moins réceptive à chaque type de polluants. Certaines peuvent également se révéler toxiques et doivent donc être évitées en présence de jeunes enfants et d’animaux domestiques.

C’est en fonction de ces éléments que vous pourrez choisir les plantes qui vous conviennent, et les disposer de façon à ce que leur efficacité soit optimale.

Voici une petite sélection des plantes les plus efficaces.

  • Les ficus, l'aglaonema, le philodendron scandens (pothos) : neutralisent principalement le formaldéhyde, appelé couramment formol, un polluant que l’on retrouve un peu partout dans la maison (meubles, matériaux de construction, colle à moquette, papiers d’emballage, peinture, cartons, fumée de tabac, vernis à ongles,…).
  • Le lierre : élimine surtout le benzène, un solvant que l’on trouve très souvent dans les peintures, détergents,…
  • Le palmier nain : absorbe l’ammoniac, le xylène et le formaldéhyde. A privilégier dans la salle de bain et la cuisine.
  • La fougère : neutralise les nombreux composés organiques volatiles toxiques provenant de meubles, de colles, de la peinture,… A privilégier dans la chambre et le salon.
  • Le cactus colonaire, le dracanea, le philodendron rouge : absorbent les ondes électromagnétiques émises par les appareils électroménagers et les écrans d’ordinateurs. A privilégier dans la cuisine et les bureaux.
  • L’azalée, le palmier à cannes : capturent l’ammoniac, polluant que l’on trouve principalement dans les dégraissants et autres types de produits ménagers. A privilégier dans la salle de bain et la cuisine.
  • Le chrysanthème, les philodendrons : éliminent le trichloréthylène. A privilégier dans les pièces fraîchement repeintes.

Pour aller plus loin

Site web

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Mélina Hoffmann