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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

17 janv. 2010

Réflexions sur les états d'âme

Quelques belles réflexions à méditer, tirées de l'ouvrage 'Les états d'âme, un apprentissage de la sérénité', de Christophe André, dont ma chronique paraîtra prochainement dans le BSC News Magazine.
N'hésitez pas à nourrir ces réflexions de vos commentaires.

« L’ironie est une arme. Comme le mépris, elle prend sa source dans des états d’âme où cohabitent sentiment de supériorité, et agacement condescendant envers autrui. Basée sur le désir de rabaisser et non d’améliorer, elle est relationnellement toxique dans la mesure où elle accroît les tensions et ressentiments sans rapprocher d’une recherche de solutions. »


« La tristesse est un sentiment envahissant, qui occupe l’entièreté de notre âme. Quand on est triste dans sa tête, tout devient triste en nous : notre regard, notre démarche, le timbre de notre voix. Par contre, il n’est pas toujours si douloureux d’être triste, car il y a quelque chose de spécifique à la tristesse : la douceur. »

« Par moments, c’est presque toute notre vie qui prend l’habitude de s’écouler comme ça, hors de nous ; Et nous suivons en trottinant derrière, en essayant de ramasser les morceaux, et d’en faire une construction cohérente après coup, en recollant souvenirs, photos, et réflexions éparses. Nous sommes victimes de la rémanence : l’instant d’avant dévore l’instant présent. Ou de l’anticipation et de l’inquiétude : l’instant d’après occupe nos pensées. L’instant présent n’existe plus : noyé dans le néant. Mais passer à côté du présent, est-ce que ce n’est pas passer à côté de sa vie ? »


« La compassion et l’auto-compassion font des sociétés meilleures. Une des raisons en est sans doute qu’elles désactivent les désirs de dominance et de différenciation, pour replacer la personne dans une perspective fraternelle et horizontale, centrée sur la similitude et la collaboration entre humains, plus que sur la domination et la compétition. La compassion est un outil d’égalité et de fraternité.

Et finalement, elle est le remède universel à toutes nos blessures, qui sont toujours au fond des blessures ou des déceptions avec l’amour et le lien. Tous nos chagrins sont des chagrins d’amour, avec un grand A ou des petits a. Et les seuls remèdes qui vaillent sont - aussi - des remèdes d’amour. C’est pour cela que Thoreau, dans son Journal, écrivait : « Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.» Aimer davantage, pas forcément la même personne : mais ne jamais renoncer à aimer, au-delà de ce qui nous a déçu ou fait souffrir, au lieu de ne plus vouloir aimer. Oui, il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.

Inlassablement. »


« Si nous nous accrochons à eux, nos bonheurs peuvent devenir tristesses. Il faut accepter de passer son chemin, abandonner ce bonheur mort. Accepter qu’il y ait ainsi des tas de cadavres de petits ou grands moments heureux derrière nous. Accepter qu’ils ne survivent que sous forme de souvenir. Ne pas s’attacher ni s’agripper à eux précisément, à ces instants, mais à l’idée même de bonheur.

L’intensité et la douleur du bonheur résident ainsi dans son caractère éphémère.»


« La sérénité ne peut qu’exclure toute forme d’espoir et d’attente. Car l’espérance porte en germe la déception, l’angoisse et la dépendance. Il faut donc cultiver la liberté envers nos espoirs. Sans nihilisme, mais simplement en essayant d’habiter différemment le réel. »


1 commentaire:

  1. On ne peux que lire et être d'accord avec ces "réflexions" qui ne nous paraissent pas toujours évidentes, mais qui, en fin de compte, nous font ...... réfléchir !

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