"J'abandonne mon être à mes lettres, car l'écriture sans âme n'est que lettres..."
De moi, vous dire..
- Mélina
- Paris, France
- Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).
29 déc. 2012
Etre ou paraître, telle est la question
Nos conditionnements, notre éducation, nos croyances, les normes sociales, nous coupent de notre être profond, étouffent notre intuition, et nous asservissent. Peu de gens se connaissent vraiment et/ou osent se montrer sans masque.
Peu de gens sont donc en accord avec eux-mêmes. Or, ne pas être en accord avec soi c'est se condamner à subir une vie avec laquelle on ne fera que se débattre, prisonnier de costumes, de rôles qui finiront par nous définir.
Nous sommes nos propres tortionnaires, et le seul moyen que nous avons trouvé pour tromper notre sentiment d'échec c'est de juger l'autre, de façon souvent impitoyable, et d'exiger de lui une authenticité dont nous sommes incapables.
Alors oui, parfois, je me dis qu'une fin non pas du monde mais d'UN monde, celui-là, nous aurait fait le plus grand bien...
Mélina, Décembre 2012
11 févr. 2012
"Promets-moi..."
La gentillesse
On ne devrait plus dire d'une personne qu'elle est "trop gentille", être "trop gentil" devrait être la norme, pas un fardeau. Un chromosome de plus dans notre génotype.
Souriez sans risque, vous ne paierez dessus ni taxe ni impôt et vous ferez forcement du bien à quelqu'un. Car même en temps de crise, le prix de la gentillesse, lui, n'augmente pas.
Certes, la gentillesse ne vous remplira pas les poches, mais elle vous emplira le cœur et vous apportera la vraie richesse.
Oui, la gentillesse ferait mieux d'être une épidémie, elle sauverait des vies et réchaufferait tous les cœurs.
Mélina, Février 2012
9 janv. 2012
Pour vous souhaiter une belle année
"Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre." Victor Hugo
21 janv. 2011
Pour vous souhaiter une belle année...
17 janv. 2010
Réflexions sur les états d'âme
N'hésitez pas à nourrir ces réflexions de vos commentaires.
« L’ironie est une arme. Comme le mépris, elle prend sa source dans des états d’âme où cohabitent sentiment de supériorité, et agacement condescendant envers autrui. Basée sur le désir de rabaisser et non d’améliorer, elle est relationnellement toxique dans la mesure où elle accroît les tensions et ressentiments sans rapprocher d’une recherche de solutions. »
« Par moments, c’est presque toute notre vie qui prend l’habitude de s’écouler comme ça, hors de nous ; Et nous suivons en trottinant derrière, en essayant de ramasser les morceaux, et d’en faire une construction cohérente après coup, en recollant souvenirs, photos, et réflexions éparses. Nous sommes victimes de la rémanence : l’instant d’avant dévore l’instant présent. Ou de l’anticipation et de l’inquiétude : l’instant d’après occupe nos pensées. L’instant présent n’existe plus : noyé dans le néant. Mais passer à côté du présent, est-ce que ce n’est pas passer à côté de sa vie ? »
« La compassion et l’auto-compassion font des sociétés meilleures. Une des raisons en est sans doute qu’elles désactivent les désirs de dominance et de différenciation, pour replacer la personne dans une perspective fraternelle et horizontale, centrée sur la similitude et la collaboration entre humains, plus que sur la domination et la compétition. La compassion est un outil d’égalité et de fraternité.
Et finalement, elle est le remède universel à toutes nos blessures, qui sont toujours au fond des blessures ou des déceptions avec l’amour et le lien. Tous nos chagrins sont des chagrins d’amour, avec un grand A ou des petits a. Et les seuls remèdes qui vaillent sont - aussi - des remèdes d’amour. C’est pour cela que Thoreau, dans son Journal, écrivait : « Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.» Aimer davantage, pas forcément la même personne : mais ne jamais renoncer à aimer, au-delà de ce qui nous a déçu ou fait souffrir, au lieu de ne plus vouloir aimer. Oui, il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.
Inlassablement. »
« Si nous nous accrochons à eux, nos bonheurs peuvent devenir tristesses. Il faut accepter de passer son chemin, abandonner ce bonheur mort. Accepter qu’il y ait ainsi des tas de cadavres de petits ou grands moments heureux derrière nous. Accepter qu’ils ne survivent que sous forme de souvenir. Ne pas s’attacher ni s’agripper à eux précisément, à ces instants, mais à l’idée même de bonheur.
L’intensité et la douleur du bonheur résident ainsi dans son caractère éphémère.»
« La sérénité ne peut qu’exclure toute forme d’espoir et d’attente. Car l’espérance porte en germe la déception, l’angoisse et la dépendance. Il faut donc cultiver la liberté envers nos espoirs. Sans nihilisme, mais simplement en essayant d’habiter différemment le réel. »