De moi, vous dire..

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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).
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29 déc. 2012

Etre ou paraître, telle est la question

La vie est un bal masqué. 

Nos conditionnements, notre éducation, nos croyances, les normes sociales, nous coupent de notre être profond, étouffent notre intuition, et nous asservissent. Peu de gens se connaissent vraiment et/ou osent se montrer sans masque. 

Peu de gens sont donc en accord avec eux-mêmes. Or, ne pas être en accord avec soi c'est se condamner à subir une vie avec laquelle on ne fera que se débattre, prisonnier de costumes, de rôles qui finiront par nous définir. 

Nous sommes nos propres tortionnaires, et le seul moyen que nous avons trouvé pour tromper notre sentiment d'échec c'est de juger l'autre, de façon souvent impitoyable, et d'exiger de lui une authenticité dont nous sommes incapables. 

Alors oui, parfois, je me dis qu'une fin non pas du monde mais d'UN monde, celui-là, nous aurait fait le plus grand bien... 

Mélina, Décembre 2012

11 févr. 2012

"Promets-moi..."


Il est des promesses que l'on espère, comme un rayon de soleil transperçant le brouillard.
Il est des promesses que l'on devine, silencieuses, comme un mot resté sur le bout de la langue..
Il est des promesses que l'on supplie, comme une permission de vivre encore un peu l'espoir accroché au cœur.
Il est des promesses que l'on goûte du bout des lèvres, de peur d'un peu trop y croire.
Il est des promesses que l'envie et la volonté abandonnent et qui se taisent à mi-chemin..
Et quand le cœur est trop froid, échouées au milieu des débris de rêves il est des promesses qui ne viennent pas.

Mélina, Février 2012.

La gentillesse


La gentillesse est une maladie qui, souvent, prive ceux qui en sont atteints du respect de l'autre. Triste constat.

On ne devrait plus dire d'une personne qu'elle est "trop gentille", être "trop gentil" devrait être la norme, pas un fardeau. Un chromosome de plus dans notre génotype.

Souriez sans risque, vous ne paierez dessus ni taxe ni impôt et vous ferez forcement du bien à quelqu'un. Car même en temps de crise, le prix de la gentillesse, lui, n'augmente pas.

Certes, la gentillesse ne vous remplira pas les poches, mais elle vous emplira le cœur et vous apportera la vraie richesse.

Oui, la gentillesse ferait mieux d'être une épidémie, elle sauverait des vies et réchaufferait tous les cœurs.

Mélina, Février 2012

9 janv. 2012

Pour vous souhaiter une belle année

2011, c’est ici que l’on se quitte.
Si ta mission était de faire pire que 2010, on peut dire que tu y a mis tout ton cœur ! Aussi ne m'en veux pas si je ne te retiens pas..
Tu as semé la pagaille un peu partout autour de moi, la mort aussi ; tu as écorché  des cœurs, brisé des rêves, tu as fait couler tellement de larmes sur mes joues que j'ai failli m'y noyer. Je t'ai trouvé sans pitié 2011.
Heureusement, 2010 m'avait bien préparée, j'ai surmonté toutes tes tempêtes armée de mes espoirs. Parce qu'il n'y a parfois plus que ça pour nous maintenir en vie.

Pourtant, c’est avec le sourire et la tête haute que je te regarde t’effacer, t'évaporer sous le douzième coup de minuit qui te condamne irrémédiablement.
Car c'est avec toi, 2011, que j'ai trouvé le bonheur. Avec toi que je l'ai perdu aussi.. Je m'y suis accrochée de toutes mes forces pourtant, mais les forces ont fini par me manquer et je me suis retrouvée à terre, piétinée par le bonheur.

Mais n'est-ce pas une bonne nouvelle au fond ? Si l'on se sent triste un instant, n'est-ce pas le signe que nous avons un temps connu la joie ? N'oublions pas le meilleur, sous prétexte qu'il est parfois suivi du pire..
Nul doute que je n’ai jamais autant ri et espéré qu’en 2011. Que de merveilleux souvenirs... Des instants à jamais gravés dans ma mémoire, des moments qui ont – le temps d’un rêve – transformé mon existence en un jeu, une fête, un paradis. Jetez un œil par-dessus votre épaule, vous voyez de quoi je parle, n'est-ce pas ? Ces moments, qui ont sans doute aussi parsemé vos vies, ce sont eux qu'il faut garder au creux du cœur, leur souvenir vous aidera à tenir debout lorsque le ciel sera gris et que le courage vous manquera. Parce qu'il manque parfois..

2011, malgré ta dureté, je dois te rendre hommage. Pour ce bonheur touché du doigt, oui, mais aussi et surtout pour m'avoir permis de me trouver. Me retrouver plutôt. Où ? Dans le regard d’un autre. Une âme sœur qui m’a rendu mon sourire, mes rêves, les étincelles dans mes yeux aussi.. puis a voulu me les reprendre, parce qu'il est parfois plus simple de renoncer que d'oser. Mais donner c’est donner, non ? Alors, les yeux humides et l'âme en peine, j'ai laissé s'envoler cet ange qui n'a pas su veiller sur moi. Mais je garde mon sourire, mes rêves, les étincelles dans mes yeux, son souvenir, et ce goût de bonheur au fond du cœur.. comme un cadeau empoisonné..

Ne pas regretter surtout. Car peu importe l'endroit où l'on arrive, malgré les peines, l'amertume et les déceptions qui nous guettent, le voyage en vaut toujours la peine si c'est le cœur qui nous guide. C'est dans le voyage que se trouve la beauté. Mon cœur est couvert de cicatrices, mais il bat toujours et toujours aussi fort. Le votre aussi c'est certain. Arrêtez-vous quelques instants et écoutez-le, il a tant de choses à vous dire..

2011, encore une chose avant de te quitter. Je te dois de très belles rencontres. De celles qui réchauffent le cœur et redonnent foi en l'être humain. Inattendues, inespérées, improbables. Ces "rendez-vous", j'en suis certaine, ne doivent rien au hasard. J'ai aussi découvert qu’une belle et solide amitié pouvait naître dix années après une rencontre.. La vie n'est-elle pas magique ?
Je me suis rapprochée des êtres qui me sont le plus cher. Ma famille, mes Amis. Avec un grand A oui, comme un toit au-dessus de ma tête pour me protéger des intempéries. Leur présence, leur écoute, leur amour et leur soutien m’ont probablement sauvé la vie. En ont-ils seulement conscience ? Je ne les remercierai jamais assez, je les porte en moi, à chaque instant. Ils sont ma force. Je les Aime. Avec un grand A aussi.

Ne remettez jamais l'amour ni le bonheur au lendemain car nous ne sommes jamais sûrs que demain viendra. Le bonheur, l’amour, la joie, le partage : c’est maintenant. Ou peut-être jamais. Remettre le bonheur au lendemain, c’est y renoncer, c'est laisser la mort l'emporter. Ne renoncez pas. Surtout pas. Aimez, vivez, ouvrez votre cœur, envolez-vous ! Faites le maintenant, tant qu’il est encore temps ! Ne soyez pas l'obstacle à votre propre bonheur. Peignez votre monde de la couleur dont vous voudriez qu’il soit. Abusez des teintes les plus colorées, les plus chaudes, mais n'ayez pas peur des nuances un peu plus froides et sombres, elles donnent à nos vies un peu plus de saveur.
Mettez-y aussi la joie, la beauté, la douceur, la poésie qu’il y manque.

Ne vous laissez pas en arriver aux "Si j'avais su", car nous savons ! Nous savons que la vie ne dure qu'un instant ! Nous savons que chaque aurevoir peut être un adieu ! que nos peurs sont souvent démesurées par rapport à la difficulté réelle des choses ! qu'il n'y a qu'en essayant que l'on peut réussir ! que seuls les choix du cœur nous épargnent les regrets... Alors saisissons chaque occasion de sourire, de rire, chaque opportunité d'aimer.

2011 je te laisse, et je te dis merci. Tu m’as toi aussi prouvé que j’étais vivante, comme 2010 l’avait déjà si bien fait avant toi.

2012 je te souhaite la bienvenue, et sache avant toute chose, qu'ici et maintenant, c'est moi qui commande !

Que cette année apporte à chacun de vous et à ceux qui vous sont chers, de la douceur, de la sérénité, et des rêves à la pelle. Qu'elle soit enrobée de joie, d'amour, et dessine sur vos lèvres des sourires à l'infini..

"Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre." Victor Hugo

Mélina

21 janv. 2011

Pour vous souhaiter une belle année...

En ce début d’année, l’heure est aux bilans en tous genres ! Avant même d’embarquer pour une nouvelle destination inconnue, ne serait-il pas, pour chacun de nous, l’occasion de faire une petite analyse de cette année écoulée ? Un petit état des lieux de notre âme ?
Allez, retournez-vous quelques instants et demandez-vous : combien de journées passées à rire ? A pleurer ? A rêver ? Quel pourcentage de moments de bonheur ? De colère ? De peine ? De doute ? Combien de mots d’amour prononcés ? Combien d’autres qui n’ont pas franchi la barrière de vos lèvres ? Combien de maux aussi, imposés par la solitude du cœur ? Avez-vous trouvé le bonheur ? Ou l’avez-vous égaré en chemin alors que vous étiez sur le point de le toucher du doigt ?... Car oui, le bonheur est sauvage, insaisissable et tellement fragile qu’il s’enfuit dès qu’il entend le bruit de nos pas, s’évanouit dès qu’il se sent un peu trop présent, éclate telle une bulle de savon lorsqu’on tente de le capturer.
Mes propres pourcentages vous feraient peur, ou peut-être pas finalement. Peut-être vous y retrouveriez-vous. J’ai un secret à vous confier : je crois que 2010 s’est payé ma tête !
Ah ça oui, elles étaient belles ses promesses d’espoirs, de nouveaux départs, de bonheurs, de réponses à mes interrogations les plus profondes… Mais, que dire au terme de ces douze mois passés avec 2010…
Des bonheurs ? J’en ai eus, bien sûr, à la pelle même ! De ces instants qui rendent la vie infiniment plus belle, plus douce, plus précieuse. Mais toujours dans leur sillon ces moments de tristesse et d’effondrement qui font couler bien trop de ces perles salées le long de nos joues.
Des espoirs ? Évidemment, j’en ai nourris des tonnes ! De ceux qui font pétiller les yeux et apprécier l’orage en plein été! Mais tous déçus.
Mon cœur s’est perdu, cherché, trouvé puis finalement brisé. Quelques cicatrices de plus, mais toujours aucune ride. Mon cœur est un guerrier.
Alors il est grand temps de faire tes valises 2010 ! Sans regret. Et emmène avec toi ton manque d’empathie, ta dureté, et tes coups qui m’ont blessée jusqu’à presque me mettre à terre. Presque je dis bien. Car derrière toutes mes larmes se cachent bien trop de courage pour me laisser abattre, bien trop de sourires pour ne plus croire que la vie est belle, bien trop d’espoirs pour renoncer à tous ces soleils qu’abritent les nuages.
Ressort-on plus fort de toutes ces épreuves? Je ne crois pas non… Et j’ai bien peur de vous décevoir et de vous priver de votre plus cher alibi, mais on n’apprend pas de ses erreurs. Chaque situation est nouvelle, et chaque bonheur, déception, ou échec l’est donc aussi. Parce qu’à chaque instant de notre vie, nous sommes différents de ce que nous étions l’instant précédent, portés par le courant du temps qui passe et de nos expériences. Pour preuve, n’avez-vous jamais essayé de revivre un moment de bonheur passé ? Et n’avez-vous alors pas été déçu de constater que rien ne peut ramener un souvenir au présent ? Une fois passé, le bonheur est perdu, à jamais. Même les souvenirs que nous en avons ne sont pas à la hauteur.
Alors, soyons lucides quelques instants : non, nos blessures ne nous rendent pas plus forts. Bien au contraire, elles nous affaiblissent, on en ressort meurtris, et chaque nouvel échec nous fait toujours aussi mal. C’est ainsi.
Mais retenez surtout une chose : on en ressort en vie ! Et c’est surement là l’essentiel. Tant que nous souffrons, que nous luttons, que nous pleurons, c’est que nous sommes vivants et que nous pouvons encore aller conquérir de nouveaux bonheurs ! Aucun cadeau n’est finalement plus précieux que celui-là. Et puis, ces moments de profonde tristesse ne rendent-ils pas nos instants de bonheur encore plus beaux ? Plus intenses ? Si le malheur s’installe parfois dans nos vies, c’est simplement pour permettre au bonheur de se reposer un peu.
Alors, malgré tout, merci 2010 ! Car grâce à toi, je suis en vie ! Et que 2011 se tienne à carreau, car je compte bien partir à la conquête de mon bonheur, quels que soient les obstacles qu’elle tentera de mettre sur ma route ! Et vous ? En ferez-vous autant ?
A vous que j’aime - famille, amis, et autres trésors que la vie a déposés sur ma route - et à vous tous, qui vous attardez quelques instants sur ces lignes que 2010 m’a inspirées, je vous souhaite une belle et douce année. Que chaque journée soit remplie de rires, d’amour, de joie, de couleur et de poésie. Et si par malheur vous croisez une journée un peu sombre, souriez-lui, et vous verrez qu’elle s’illuminera.
Ne cessez jamais d’espérer. Car c’est dans l’espoir et dans les rêves qui l’accompagnent que se trouve le bonheur ; à la portée de chacun de nous.
Et surtout, surtout, ne cessez jamais d’aimer, quoi qu’il vous en coûte. Car la vraie richesse est celle du cœur.

« Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel. » Henry Miller

Mélina Hoffmann

17 janv. 2010

Réflexions sur les états d'âme

Quelques belles réflexions à méditer, tirées de l'ouvrage 'Les états d'âme, un apprentissage de la sérénité', de Christophe André, dont ma chronique paraîtra prochainement dans le BSC News Magazine.
N'hésitez pas à nourrir ces réflexions de vos commentaires.

« L’ironie est une arme. Comme le mépris, elle prend sa source dans des états d’âme où cohabitent sentiment de supériorité, et agacement condescendant envers autrui. Basée sur le désir de rabaisser et non d’améliorer, elle est relationnellement toxique dans la mesure où elle accroît les tensions et ressentiments sans rapprocher d’une recherche de solutions. »


« La tristesse est un sentiment envahissant, qui occupe l’entièreté de notre âme. Quand on est triste dans sa tête, tout devient triste en nous : notre regard, notre démarche, le timbre de notre voix. Par contre, il n’est pas toujours si douloureux d’être triste, car il y a quelque chose de spécifique à la tristesse : la douceur. »

« Par moments, c’est presque toute notre vie qui prend l’habitude de s’écouler comme ça, hors de nous ; Et nous suivons en trottinant derrière, en essayant de ramasser les morceaux, et d’en faire une construction cohérente après coup, en recollant souvenirs, photos, et réflexions éparses. Nous sommes victimes de la rémanence : l’instant d’avant dévore l’instant présent. Ou de l’anticipation et de l’inquiétude : l’instant d’après occupe nos pensées. L’instant présent n’existe plus : noyé dans le néant. Mais passer à côté du présent, est-ce que ce n’est pas passer à côté de sa vie ? »


« La compassion et l’auto-compassion font des sociétés meilleures. Une des raisons en est sans doute qu’elles désactivent les désirs de dominance et de différenciation, pour replacer la personne dans une perspective fraternelle et horizontale, centrée sur la similitude et la collaboration entre humains, plus que sur la domination et la compétition. La compassion est un outil d’égalité et de fraternité.

Et finalement, elle est le remède universel à toutes nos blessures, qui sont toujours au fond des blessures ou des déceptions avec l’amour et le lien. Tous nos chagrins sont des chagrins d’amour, avec un grand A ou des petits a. Et les seuls remèdes qui vaillent sont - aussi - des remèdes d’amour. C’est pour cela que Thoreau, dans son Journal, écrivait : « Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.» Aimer davantage, pas forcément la même personne : mais ne jamais renoncer à aimer, au-delà de ce qui nous a déçu ou fait souffrir, au lieu de ne plus vouloir aimer. Oui, il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.

Inlassablement. »


« Si nous nous accrochons à eux, nos bonheurs peuvent devenir tristesses. Il faut accepter de passer son chemin, abandonner ce bonheur mort. Accepter qu’il y ait ainsi des tas de cadavres de petits ou grands moments heureux derrière nous. Accepter qu’ils ne survivent que sous forme de souvenir. Ne pas s’attacher ni s’agripper à eux précisément, à ces instants, mais à l’idée même de bonheur.

L’intensité et la douleur du bonheur résident ainsi dans son caractère éphémère.»


« La sérénité ne peut qu’exclure toute forme d’espoir et d’attente. Car l’espérance porte en germe la déception, l’angoisse et la dépendance. Il faut donc cultiver la liberté envers nos espoirs. Sans nihilisme, mais simplement en essayant d’habiter différemment le réel. »