De moi, vous dire..

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Paris, France
Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).
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30 sept. 2013

Ton sourire sur mes lèvres ?

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Il est des sourires, comme ça, auxquels on aimerait secrètement mêler nos lèvres. Des sourires qui ne disent pas tout, qui laissent entrevoir juste... Des sourires auxquels on ne s'attendait pas et qui nous rendent soudain friable, nous mettent à nu sans un seul geste. Des sourires que l'on aimerait figer dans un souffle, un effleurement léger. Des sourires qui arrêtent le temps et nous agitent au-dedans.

Des sourires auxquels on aimerait dire "Reste...", du bout des lèvres.

Comme ces regards que l'on cherche  et qui, lorsqu'ils nous trouvent au même instant, nous font perdre pied. Nos douze ans, juste là. Et ce fameux contrôle que l'on croyait avoir... Foutaises. Quand ces sourires-là viennent nous caresser le cœur, on ne contrôle plus rien, les protections s'effondrent, le cœur s'emballe, le corps frissonne, le sol tremble sous nos pieds.

C'est effrayant. C'est doux. Ça ressemble à une promesse.



Il est des sourires, comme ça... Des sourires comme le tien.

Mélina, Septembre 2013.

3 août 2012

Poème, 'Nuit d'ivresse'


Je veux des rendez-vous secrets
des nuits passées à s’enivrer

Je veux des heures où l'on s'égare,
d'autres envies, d'autres regards

Je veux la raison qui s’absente
et des prétextes qu’on s’invente

Je veux ces instants de délice
dont le désir se fait complice

Je veux des mains qui se retiennent
deux peaux brûlantes qui s’apprennent

Je veux les sourires silencieux
préludes aux enlacements fougueux

Je veux des baisers dans le cou,
des soupirs à s’en rendre fous

Je veux des corps qui s'électrisent,
d'autres décors où l'on s'épuise

Je veux des envolées fiévreuses
et des escapades audacieuses

Je veux des doigts qui me parcourent
des intrusions que je savoure

Je veux l’ivresse, des draps froissés
caresses auxquelles m'abandonner 

Je veux atteindre l’absolu
de l’amour qui se met à nu

Je veux des langues qui s’aventurent
là où tout n’est plus que luxure

Je veux la magie débordante
de l’excitation qui nous hante

Je veux la volupté d’un corps
qui sans retenue me dévore

Je veux frissonner et gémir
oser les mots qui font rougir

Je veux le délicieux supplice
de nos sources qui se tarissent

Je veux des lèvres qui s’embrasent
et du plaisir jusqu’à l’extase

Je veux des instants de vertige
lorsque l’ensorcelé s’érige

Je veux succomber au désir
goûter au précieux élixir
 
Je veux l’attente délicieuse
d’autres étreintes langoureuses

Je veux le souvenir bouillant
du désir fou de deux amants.

Mélina, Août 2012

28 juil. 2012

Poème 'Aimer c'est...'


Aimer, c'est...

Souhaiter ton bonheur quand je souffre

Te rassurer quand je doute

Sécher tes larmes quand je pleure

Te réchauffer quand je frissonne 

Te comprendre quand tu me juges

Tout te donner quand je n'ai plus rien

Te soutenir quand je m'effondre

Penser à toi quand tu m'oublies

Te dire je t'aime quand c'est fini.


Mélina, Juillet 2012

25 juil. 2012

Poème, 'Lui'


L'aimer. Maudire son absence.

Sourire. Pleurer.

Penser à lui. M'oublier.

Lui écrire. M'effacer.

Le réchauffer. Trembler.

Le soutenir. M'effondrer.

Vouloir m'enfuir. Rester.

Le chercher. Me perdre.

L'étreindre. M'éteindre.

Vous dire.. Lui taire.

Mélina, Juillet 2012.

24 juil. 2012

Poème 'Sans mot dire'


Ces mots durs que tu as dits
Ces mots doux que tu as tus
Mon amour s’y est perdu
Et ils hantent encore mes nuits

Quelques secondes pour les dire
Des milliers pour en guérir
Une balade en Enfer
Et toute une vie à l’envers.

Mélina, Juillet 2012

16 juil. 2012

Poème, 'Solitude'


Si bien des fois je t’apprécie
Si ta présence est soulagement
Vivre avec toi est un défi
Un combat de tous les instants

Indésirable et insoumise
Toi l’hôte de mes abandons
Contre laquelle mes rêves se brisent
Refuge des âmes en perdition

Quand vient le soir je te redoute
Toi qui es absence de tendresse
Toi qui n’es jamais à l’écoute
Toi dont l’obstination m’oppresse

Dans ce silence que tu imposes
Dans ces sourires que tu me voles
Je sens mon cœur qui implose
Et plus de Nord sur ma boussole

Tu ne sais pas sécher les larmes
Tu ne sais pas réconforter
Tu me laisses affronter mes drames
Sans même une ombre à mes côtés

Et quand ceux que j’aime m’abandonnent
Se jouent de moi ou me délaissent
C’est dans tes bras que je frissonne
C’est ta froideur qui me caresse

Tu te glisses dans des draps de soie
Pour prendre la place de l’amour
Toi qui me lestes de ton poids
Toi qui dessines mes contours

Je te confie mes insomnies
Mes doutes, mes peines et mes espoirs
Mes déceptions, mes agonies
Mes rêves de nouveaux départs

Tapie dans le creux de mon cœur
Toi l’invisible à l’œil nu
Tes faux départs ne sont qu’un leurre
Sitôt partie que revenue


J’ai appris à vivre avec toi
Et tes ombres sur mon visage
Mais pourtant je ne me fais pas
A ce brouillard dans ton sillage

Tu es parfois simplement douce
Toi l’encre de mes aquarelles
Mais quand l’amour est à mes trousses
C’est là que tu deviens cruelle

J’aimerais alors pouvoir m’enfuir
Je te repousses à coups de mots
Toi qui n’as rien pour me séduire
Toi qui te nourris de mes maux

Toi l’étrangère, toi ma complice
Toi la prison des cœurs perdus
Toi le meilleur de mes supplices
Ma Solitude, toi qui me tues.

Mélina, Juillet 2012

29 juin 2012

Poème, 'Peu importe'

Tu sais,

Peu importe que tu sois près ou loin de moi
que nos regards se mêlent ou qu'ils ne se croisent pas

Peu importe que ton sourire se dérobe au mien
Peu importe l'immensité de mon chagrin

Peu importent ton indifférence et tous ces longs silences
Peu importent tes doutes, mes rêves et nos errances

Peu importe que tes mots soient durs ou qu'ils soient doux
que ça nous rende heureux ou que ça nous rende fous

Peu importe même que j'aille vers d'autres horizons
que je perde la tête, le cœur ou la raison

Peu importe que je m'abandonne dans d'autres bras
Peu importe que je te sème dans d'autres draps

Peu importe que nous ne partagions plus le même soleil
que je ne sois plus l'étoile qui brille dans ton sommeil

Peu importe hier, peu importe demain
Peu importe qu'on soit tout ou qu'on ne soit plus rien

Peu importe que cette vie-là ne nous réunisse pas
que les jours se suivent et ne nous rassemblent pas

Peu importent les rêves égarés en chemin
Peu importent ces mots que l'oubli fera siens

Peu importent les larmes, les regrets, la colère
Peu importent nos vies qui s'écrivent à l'envers

Peu importe tout ça, tu sais, l'important est ailleurs
c'est cette partie de toi qui survit dans mon cœur

Cette présence muette qui jamais ne s'absente
Ces souvenirs précis, ton sourire qui me hante

Le temps peut bien filer, nous semer, il ne t'effacera pas
Parce qu'un sentiment comme ça, mon Amour,
peu importe le reste, un sentiment comme ça
ça se fuit, ça s'oublie, mais ça ne s'éteint pas.

Mélina,
Juin 2012


26 juin 2012

Poème 'Je suis'

Je ne suis qu'une ombre, un courant d'air, comme un espoir évanoui
Le dernier rayon de soleil que s'apprête à chasser la nuit
Un rêve auquel on ne croit plus, une illusion qui s'évapore
Un peu de temps qui s'est perdu, juste un détail dans le décor

Je suis un souffle qu'on retient, des mots restés au bord des lèvres
Un souvenir qui nous revient, le corps et l'âme brûlants de fièvre
Je suis l'interminable errance, une envie que l'on n'ose pas
Trois points de suspension qui dansent sur un cœur qui ne guérit pas.


Mélina Hoffmann
Avril 2012.

Poème faisant partie des 100 lauréats du Concours de poésie RATP 2012 (sur plus de 4000 participants).

11 févr. 2012

"Promets-moi..."


Il est des promesses que l'on espère, comme un rayon de soleil transperçant le brouillard.
Il est des promesses que l'on devine, silencieuses, comme un mot resté sur le bout de la langue..
Il est des promesses que l'on supplie, comme une permission de vivre encore un peu l'espoir accroché au cœur.
Il est des promesses que l'on goûte du bout des lèvres, de peur d'un peu trop y croire.
Il est des promesses que l'envie et la volonté abandonnent et qui se taisent à mi-chemin..
Et quand le cœur est trop froid, échouées au milieu des débris de rêves il est des promesses qui ne viennent pas.

Mélina, Février 2012.

4 févr. 2012

Poème, 'Comment leur dire'


Ils sont nombreux tu sais ? Comment leur dire...

Ils me regardent discrètement, parfois leurs yeux me dévorent.
Ils me sourient, ils restent loin ou bien me frôlent
Ils me proposent un café, une soirée, leur attention, leur cœur peut-être
Ils sont gentils, charmants, charmés, certains ont tout pour me plaire
Ils me plaisent d'ailleurs, parfois..
Comment leur dire..

Ils aiment mes mots, ma maladresse, ma vie aux mille couleurs
Ils sauraient prendre soin de moi, iraient me décrocher la lune
Ils sont doux, attentionnés, ils me font rire ou m'attendrissent
Ils font des rêves pour eux et moi, des rêves que j'ai nourris souvent.
Ils ont le cœur au bord des lèvres..

Comment leur dire..

Ils ont pour moi tant d'attentions, leurs pas s'accordent dans les miens
Ils se rapprochent et je m'éloigne, mon cœur échappe à leur étreinte
Ils ont les mots, ils ont les gestes, je me dérobe à leurs promesses
Ils apparaissent comme des soleils, venus pour réchauffer ma vie
Pourtant j'ai froid à l'intérieur..

Comment leur dire..

Aucun d'eux n'est toi.


Mélina, Février 2012.

2 mars 2011

Poème, "A contre-courant"


Si tu m’entends sans m’écouter
Si ma souffrance t’est étrangère
Nous voilà tous deux prisonniers
De ce silence au goût d’enfer

Pas si facile d’oser s’aimer
Alors de malaises en conflits
On en vient à se détester
Intolérable tragédie

Que faire alors de nos désirs
Faut-il détourner le regard
Crois-tu que ça pourrait suffire
Pour effacer notre mémoire

Y a-t-il des larmes que tu retiens
Des pas que tu n’oses pas faire
Aimerais-tu me prendre la main
Et faire de nous deux ton repère

Nos souvenirs sont trop précieux
Et tellement chargés de bonheur
De cette ivresse qui rend heureux
Et repeint nos vies en couleurs

Je les revis à chaque instant
Pour te sentir moins loin de moi
Et m’échapper de ce présent
Où je perds pieds, où je me noie

Tout mon corps tremble et mon cœur pleure
En voyant tes yeux qui me fuient
Sans toi les minutes sont des heures
Sur l’horloge de mon agonie

Je me réfugie dans mes livres
Pour échapper à la douleur
Rêvant qu’un jour tu m’en délivres
Rêvant qu’un jour tu n’aies plus peur

Les sourires se sont effacés
Le vide a remplacé les rires
Le bonheur s’est juste absenté
Veux-tu lui dire de revenir ?

L’espoir me file entre les doigts
Et si je préfère être seule
C’est parce que je ne supporte pas
Qu’il manque cette pièce à mon puzzle

Mélina Hoffmann, mars 2011

11 avr. 2010

Poème, 'Un coeur à la dérive'


Un cœur à la dérive


Ne pas pleurer, ne pas plier sous le poids de la déception
Faire taire ce cœur qui bat trop fort, redonner voix à la raison
Ne plus s'attacher à des mots, laisser s'échapper les sourires
Ne plus nourrir le moindre espoir, ne plus rêver d'un avenir

Aimer notre complicité, sans lui donner trop d'importance
Ne pas se dire que l'on s'attache, fermer les yeux sur l'évidence
Ne pas savoir ce que l'on veut, mais être tellement bien ensemble
Aimer le bonheur qu'on se donne, mais refuser qu'il nous rassemble

Apprivoiser la solitude, se sentir vide mais en secret
Avoir l'air fort, garder en soi les larmes qui voudraient couler
Oublier les mots qui condamnent, ceux qui donnaient envie d'y croire
Quand la mélancolie nous ronge, apprendre à perdre la mémoire

Oublier l'odeur d'un parfum qui faisait frissonner le corps
Se débarrasser des regrets, fermer notre cœur aux remords
Rester important l'un pour l'autre, mais sans se donner trop de place
S'aimer mais sans s'appartenir, jusqu'à ce que l'un de nous s'efface

Sourire au temps qui nous désarme, ne pas montrer que l'on a mal
Rire de bon cœur même si, au fond, notre bonheur est en cavale
Abandonner nos illusions, ne plus vouloir figer le temps
Se souvenir, quoi qu'il arrive, qu'après l'hiver vient le printemps

Fermer les yeux et oublier le manque d'une présence essentielle
Qui sait si bien nous rassurer, qui a fait repousser nos ailes
Oublier tous nos points communs, et les valeurs que l'on partage
Tremper ma plume dans mes larmes, écrire pour ne pas faire naufrage

Ne jamais cesser de rêver, faire de nos vies un arc-en-ciel
Au milieu du noir et du gris, mettre les couleurs les plus belles
Car le bonheur ne s'en va pas quand l'être aimé nous abandonne
Il ne fait que se déplacer, en espérant qu'on lui pardonne.

Mélina Hoffmann, 03/2010

3 juil. 2009

Poème, 'A qui le tour'

Vous avez désigné, en majorité, ce poème comme votre préféré et j'en suis très fière ! Je le poste donc une nouvelle fois puisqu'il s'est perdu dans les dédales de son blog ! N'oubliez d'ailleurs pas que pour voir s'afficher tous mes poèmes  et autres écrits (du moins, ceux que j'ai publiés!) à la suite, il vous suffit de cliquer sur l'onglet "Écrits personnels" au bas de ce message. 
Et n'hésitez pas à laisser vos impressions.

On peut la rencontrer partout
Notre âge lui importe peu
Elle vient souvent sans rendez-vous
Pas même le temps pour les Adieux

Elle met un terme à nos projets
Repeint en noir notre horizon
Fait du présent un imparfait
Sans futur et sans condition

Plus belle quand elle est naturelle
Et si cruelle lorsqu'elle nous frôle
Brutale mais toujours éternelle
Elle ne joue que les premiers rôles

Elle nous délivre où nous fait peur
On la trouve où on se la donne
On n’en parle pas, par pudeur
Et on ne la souhaite à personne

Dans son habit noir elle nous guette
Certains prient pour l'apprivoiser
Mais jamais on ne la regrette
Où elle n'a pas encore frappé

Et lorsque le temps la défie
Que le destin lui joue des tours
La partie n’est jamais finie
Elle reste dans les alentours

Elle nous prive des êtres qu'on aime
Pour nous rassembler un matin
Autour de quelques chrysanthèmes
Sous un soleil qui s'est éteint

Elle est souffrance et cruauté
Peut rendre l'été si glacial
Sans jamais l'ombre d'un regret
Ponctue nos vies d'un point final

On sait qu'on ne pourra rien faire
Pourtant on redoute le jour
Ou disparaîtra la lumière
En attendant, à qui le tour?

Mélina Hoffmann

4 mai 2009

Poème, " L'instant d'un rêve "


Je ne pouvais pas ne pas écrire un poème sur l'un de mes thèmes de prédilection, sur un élément aussi caractéristique de ma personnalité.
Puissent mes mots vous faire rêver aussi un peu...

L'instant d'un rêve




Mes paupières se ferment, l’obscurité s’installe
Mon esprit se détache pour prendre son envol
Je fuis les regards, les gestes, les paroles
S’endort la fourmi, l’instant d’un rêve je suis cigale

Rien ne peut troubler ces instants de magie
Ces trêves merveilleuses qui n’appartiennent qu’à moi
Ces moments si paisibles qui me surprennent parfois
Et emportent toutes traces de ma mélancolie

Je m’invente une vie où je refais le monde
Je recouvre mes peurs d’un voile de lumière
Je les laisse me rejoindre puis lentement les perds
Mes souvenirs s’embrasent et la chaleur m’inonde

Le silence m’enveloppe de son bel écrin d’or
Plus besoin d’avoir l’air, de sembler, de paraître
J’oublie mes parures, je me contente d’être
Et je tourne la page d’une vie qui s’endort

Mon esprit vagabonde, mes émotions bouillonnent
Tandis que mon corps reste aussi immobile
Que le voile qui recouvre ce décor fragile
Dans lequel seul l’écho de mon âme résonne

J’aime ces moments de paix, ces instants de quiétude
Où rien d’autre n’existe que l’air si léger
Où même le tonnerre en oublie de gronder
Où mes pensées s’envolent sous d’autres latitudes

Et lorsque le matin me dérobe à mes songes
Laissant la lumière taquiner mes paupières
J’aimerais qu’un instant le voyage se prolonge
J’aimerais de mes rêves être la prisonnière.

Mélina Hoffmann

28 nov. 2008

Poème, "Que sommes-nous ?"


Que sommes-nous ?


Sommes-nous amis ou bien amants ?
Prendrais-je ta main si tu la tends ?
Je t’apprécie, mais à quel point ?
Est-ce que tu m’aimes seulement bien ?

Il y a des mots et des sourires
Qui risqueraient de me trahir
Mais lorsque nos regards se croisent
Est-ce mon cœur que tu apprivoises ?

Ton amitié me suffit-elle ?
Ou aurais-je envie d’être celle
Que tu regarderais dormir
Avec tendresse, avec désir…

Nos mains se frôlent, mon corps frissonne
J’aime l’affection que tu me donnes
Mais qu’y a-t-il entre nous deux ?
Ne jouons-nous pas avec le feu ?

J’aimerais ne pas penser à toi
A ton sourire et à ta voix
Mais sais-tu pourquoi c’est si dur ?
Dis-moi les mots qui me rassurent…

Tu me comprends, tu m’apprécie
J’aimerais me dire que ça suffit
Mais tu sais aussi bien que moi
Que la raison nous rattrapera

Mieux vaut que nous restions amis
Je crois qu’au fond c’est mieux ainsi
Même si je sais, qu’à tout jamais
Mon cœur restera prisonnier.

Mélina Hoffmann

24 nov. 2008

Poème, "Romance d'un été"

Si mes souvenirs sont bons, il s'agit de mon tout premier poème. Inspiré d'une histoire courte mais particulière puisqu'il s'agissait de ma première histoire... j'allais dire d'amour, mais justement non, car l'amour manquait à l'appel.

Romance d'un été

Je ne voulais pas blesser ton cœur
Pardonne-moi mes maladresse
Ces sentiments dont j'avais peur
N'étaient que désir et tendresse

Quand tu posais tes mains sur moi
Que ton regard cherchait le mien
Je pouvais lire au fond de moi
Les premières lettre du mot "fin"

Les vagues nous dessinaient une toile
Et écumaient mes souvenirs
Hypnotisée par les étoiles
Je t'ai laissé me conquérir

Quant tu as murmuré ces mots
Que j'avais tant rêvé d'entendre
J'ai cru que tout serait plus beau
Et j'ai cessé de me défendre

A tes côtés sur cette plage
J'ai cru voir naître la passion
Mais c'était seulement un mirage
Le fruit d'une douce illusion

Tu me gardais comme un trésor
Et toujours je me protégeais
Quand ton désir était trop fort
Et que mon corps te refusait

Le décor était si parfait
Et mon cœur mendiait tant d'amour
Que je t'ai offert un billet
Mais c'était un aller-retour

Les sentiments non partagés
Ont eu raison de notre histoire
C'est une page qui s'est tournée
Sur un avenir sans espoir

L'automne a remplacé l'été
Puis la mer s'est teintée de gris
Et la magie s'est dissipée
Sans que nos vies se soient unies.

Mélina Hoffmann

5 nov. 2008

Poème, "Dernier soupir"

Vous allez croire que je suis profondément déprimée car ce poème aborde encore un sujet très lourd ! Mais ce n'est pas du tout le cas! Simplement que, comme je l'ai déjà dit, la souffrance est une bien meilleure source d'inspiration. Néanmoins, rassurez-vous, je travaille également à l'écriture de poèmes plus joyeux ! Ils viendront en temps voulu !

Dernier soupir


Hier la nuit s'est installée
C'était trop dur d'avoir 15 ans
Dans ses yeux plus rien ne brillait
Évanouis ses rêves d'enfant...

Elle a essuyé tant de larmes
Son père lui avait dit pourtant
De ne pas en faire tout un drame
Mais il la frappait trop souvent

De sa mère ne lui restait plus
Qu'une photo aux coins abîmés
Ses souvenirs s'étaient perdus
En ce triste soir de juillet

Déjà tant de bleus sur le corps
Mais c’est dans son cœur ce soir là
Que son père a frappé trop fort :
« Ta maman ne rentrera pas »

Par la fenêtre elle la guettait
Imaginant derrière une ombre
Une silhouette qui apparaît
Puis disparaît dans la pénombre

Elle était belle et insouciante
Mais finalement tout au fond d’elle
Bien trop fragile et innocente
Pour pouvoir déployer ses ailes

Hier la nuit s'est installée
Elle a fermé ses yeux lentement
Puis sans un mot s'en est allée
Sarah n'aura jamais 16 ans.

Mélina Hoffmann