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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

14 juil. 2009

BSC News de juin


Le nouveau numéro du BSC News vient de sortir !

Pas de vacances pour le BSC News Magazine ! Le numéro du mois de juin vient de paraître, avec toujours plus de rubriques, de livres et d'auteurs à découvrir.
Vous pourrez y découvrir mes deux nouvelles chroniques littéraires: "Ne marche pas si tu peux danser", un roman plein d'humanité aux personnages attachants, et "A la rencontre des extrêmes : les records du monde vivant", un livre qui vous surprendra de la première à la dernière page !

N'hésitez pas à le feuilleter, à le lire, à vous y abonner, et à laisser vos commentaires ! Et on se retrouve très bientôt pour un prochain numéro !



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C'est 100% gratuit !

5 juil. 2009

Chronique littéraire: 'Ariste', de Claire Cros

Voici ma chronique du livre 'Ariste', de Claire Cros, également disponible dans le numéro de mai du BSC News Magazine. Un vrai coup de cœur pour ce livre, malheureusement boudé par la critique, et qui mérite pourtant d'être mis en lumière.

« Bien sûr que je l’avais déjà vu, inoubliable, oui. Une seule fois […]. Et je sais ce que je m’étais dit : un homme comme on en croise très vite qu’une seule fois, pour toujours ; déjà loin quand on le comprend, quand, stupidement, on le regrette. Une pensée futile et spontanée, les yeux en sourire quelques mètres encore et puis tout s’efface, inaccessible et déjà un mirage. Une impossibilité. »

S’il me fallait définir Ariste, je dirais avant toute chose qu’il ne s’agit pas d’un livre.
Non, Ariste est assurément bien plus que cela. Un chef d’œuvre, une pépite, une rareté, un OVNI (comprenez Objet Véritablement Novateur Intellectuellement !), un séisme dans le monde de la littérature contemporaine.

Ce qui frappe à première vue, c’est son aspect esthétique, résolument non-conforme. En effet, ses plus de 1000 pages en font un ouvrage imposant qui a de quoi décourager les plus petits appétits. Mais dans le cas présent, je peux vous assurer que l’appétit vient en lisant !
Passer à côté d’Ariste, c’est passer à côté de la littérature contemporaine. Ariste bouleverse les genres, les codes, il remet tout en question.

Le style narratif de l’auteur est pour le moins déconcertant lui aussi. Quasi-entièrement écrit sous la forme de dialogues, à la manière d’un film, Ariste nous invite à une gymnastique totalement inhabituelle : les quelques quarante personnages de l’histoire se partagent alternativement la narration, sans que le lecteur ne soit préalablement averti du changement. Après cent premières pages un peu périlleuses, il faut le reconnaître !, on se familiarise finalement avec le style d’expression, le registre de langue, et la sensibilité de chacun des personnages que l’on reconnaît alors aisément dès qu’il prend la parole. Mais la gymnastique est également temporelle ! En effet, nous nous trouvons parfois projetés dans le futur ou dans le passé, avant de revenir à la situation présente ; d’autres fois c’est une même scène qui nous est livrée, mais du point de vue d’un autre personnage… Bref, voici une lecture qui interdit toute passivité !

Penchons-nous maintenant sur l’histoire.
Ariste, 35 ans, est docteur ès lettres modernes, docteur en philosophie et agrégé de lettres classiques.
Ce n’est pas au hasard que Claire Cros a choisi de donner à son personnage central - et ô combien charismatique - ce prénom, dont le grec « aristos » signifie « le meilleur ».
« Un surdoué caractériel et infect », c’est ainsi que le décrivent ses anciens professeurs.
Mais pour tous, Ariste est avant tout un mystère, un homme d’excès et de paradoxes, un génie à l’état pur comparé à l’albatros de Baudelaire, rien de moins !
Son intelligence, son incroyable beauté, ses innombrables dons artistiques, et son empathie absolue font de lui une incarnation de l’excellence et de la perfection : « un circuit fermé de beauté, d’équilibres esthétiques ».

A l’aube du récit, qui se déroule à Paris dans le quartier de Montmartre, Ariste est sur le point de perdre Paul, son ancien directeur de recherches et véritable sommité universitaire, condamné par une leucémie. Un lien singulier unit les deux hommes, un amour inconditionnel, absolu et sublimé. Un amour non consommé toutefois, du fait de l’hétérosexualité d’Ariste. Ce dernier est anéanti à la mort de Paul, comme privé de son essence.
C’est alors qu’il fait la connaissance de Sépia, une jeune éditrice dont la beauté, l’intelligence et l’impertinence l’interpellent. Il décide de lui laisser, de manière anonyme, un livre dont il est l’auteur. Un livre objet de toutes les passions, puisque Paul s’était déjà évertué, en vain, à convaincre Ariste de le faire publier.
Sépia est donc, à son tour, conquise par cette œuvre « miraculeuse », « révolutionnaire », qu’elle désire à tout prix éditer, attendant désespérément que l’auteur se fasse connaître. Ariste, lui, s’y refuse obstinément, pour diverses raisons qu’il expliquera plus tard à Sépia, tout comme il s’en était déjà entretenu avec Paul.

Assez vite, l’amitié entre l’écrivain prodige et la jeune éditrice se renforce, se transforme. Une course-poursuite amoureuse fulgurante s’engage alors entre ces deux êtres aux personnalités hors-norme. Fragilisée par une dépression qui lui a valu un an et demi d’internement en clinique psychiatrique, Sépia se révèle peu à peu blessée, et prisonnière d’un avenir auquel elle se trouve aliénée malgré elle. Ariste s’évertue à essayer de lui ouvrir les yeux, la faire réagir et changer ce destin auquel elle se croit condamnée. Sépia sera à la fois son alliée, son adversaire, son amante. Son admiration pour Ariste est sans borne : « Sa position indolente avait son arrogance esthétique et érotique, précisant ses contours sous sa veste, son torse plein, sa cambrure marquée ; athlétique mais souple, tout son corps était sans borne, sans entrave, en pouvoir, à l’once d’un caractère sans doute. Une jeunesse, une dynamique calme, une force et une liberté […] ».

Les personnages secondaires, tout aussi attachants, évoluent dans un univers dont le point central est « Le Non-loin », un café juché sur les hauteurs de Montmartre et tenu par Marite, la mère substitutive d’Ariste, au caractère bien trempé.
Les répliques fougueuses et électriques entre Ariste et Sépia laissent peu à peu la place à des débats et tirades interminables et passionnés sur l’art et la philosophie ; à des conversations profondes sur l’amour, le désir. Des scènes pleines de sensualité, de pudeur parfois, alternent avec des étreintes à l’érotisme exacerbé.

On ne lit pas Ariste, on le dévore, on y plonge en apnée, on le vit de l’intérieur. C’est un lien fusionnel qui lie le lecteur à cet ouvrage, quelque chose de puissant, d’intense, de bouleversant, dont on ne sort pas indemne… si toutefois on en sort.
Définitivement : Ariste, ça ne se raconte pas… ça se lit.

Mélina Hoffmann

3 juil. 2009

Poème, 'A qui le tour'

Vous avez désigné, en majorité, ce poème comme votre préféré et j'en suis très fière ! Je le poste donc une nouvelle fois puisqu'il s'est perdu dans les dédales de son blog ! N'oubliez d'ailleurs pas que pour voir s'afficher tous mes poèmes  et autres écrits (du moins, ceux que j'ai publiés!) à la suite, il vous suffit de cliquer sur l'onglet "Écrits personnels" au bas de ce message. 
Et n'hésitez pas à laisser vos impressions.

On peut la rencontrer partout
Notre âge lui importe peu
Elle vient souvent sans rendez-vous
Pas même le temps pour les Adieux

Elle met un terme à nos projets
Repeint en noir notre horizon
Fait du présent un imparfait
Sans futur et sans condition

Plus belle quand elle est naturelle
Et si cruelle lorsqu'elle nous frôle
Brutale mais toujours éternelle
Elle ne joue que les premiers rôles

Elle nous délivre où nous fait peur
On la trouve où on se la donne
On n’en parle pas, par pudeur
Et on ne la souhaite à personne

Dans son habit noir elle nous guette
Certains prient pour l'apprivoiser
Mais jamais on ne la regrette
Où elle n'a pas encore frappé

Et lorsque le temps la défie
Que le destin lui joue des tours
La partie n’est jamais finie
Elle reste dans les alentours

Elle nous prive des êtres qu'on aime
Pour nous rassembler un matin
Autour de quelques chrysanthèmes
Sous un soleil qui s'est éteint

Elle est souffrance et cruauté
Peut rendre l'été si glacial
Sans jamais l'ombre d'un regret
Ponctue nos vies d'un point final

On sait qu'on ne pourra rien faire
Pourtant on redoute le jour
Ou disparaîtra la lumière
En attendant, à qui le tour?

Mélina Hoffmann

19 juin 2009

BSC News de mai



Le nouveau numéro du BSC News vient de sortir !

Vous n'avez pas encore lu le numéro de mai du BSC News Magazine ??! Alors, il est temps de vous y mettre ! Vous regretteriez d'être passé à côté d'un numéro encore plus riche et passionnant que les précédents ! Ce mois-ci, le BSC News nous invite à prendre la route pour un voyage, comme toujours, plein de surprises !
Vous pourrez y découvrir mes nouvelles chroniques littéraires dans la rubrique "Les choix de Mélina", ma nouvelle chronique dans la rubrique "Mélina revisite un classique", ainsi que mon interview du reporter, sociologue et écrivain Nicolas Hossard, pour son formidable guide "Paris Culture".

N'hésitez pas à le feuilleter, à le lire, à vous y abonner, et à laisser vos commentaires ! Et on se retrouve très bientôt pour un prochain numéro !
En attendant : bonne route !


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6 juin 2009

Fruits et légumes : halte aux idées reçues

Article publié sur le site Vivat.be


Ce n’est pas un secret: les fruits et les légumes constituent la base même d’une alimentation équilibrée. Et pour cause, première source de vitamines et minéraux, ils sont les meilleurs alliés de notre santé, notre forme et notre poids!



C’est pourquoi il est nécessaire de les faire entrer dans la composition de chacun de nos repas. Toutefois, un certain nombre d’idées reçues courent à leur sujet. Propriétés miraculeuses, mode de consommation… En voici quelques-unes parmi les principales.

L’ananas fait maigrir…
FAUX. C’est certainement l’idée reçue la plus coriace, et pourtant l’une des plus erronées! L’ananas, pas plus que le pamplemousse d’ailleurs, n’a d’action sur la perte de poids. Ce qui lui vaut cette réputation est la broméline, une enzyme dite "mangeuse de graisse", que produit bel et bien l’ananas. Seulement, ce que l’on sait moins, c’est que l’essentiel de cette substance est contenu dans la tige et non dans le fruit! De plus, cette substance agit sur la digestion des protéines, et non sur celle des lipides!

Un régime hypocalorique et équilibré, associé à la pratique régulière d’une activité sportive, reste donc le seul moyen efficace de perdre de la masse grasse tout en préservant sa santé.

Les épinards sont l’aliment le plus riche en fer…
FAUX.
L’aliment dans lequel le personnage de Popeye puise sa force légendaire n’est pas si riche en fer qu’on le croit. Ainsi, pour une couverture optimale de nos besoins en fer, mieux vaut privilégier les viandes et les poissons.

Un fruit pressé équivaut à un fruit cru…
FAUX.
Le fruit est beaucoup plus riche en fibres que son jus, et est de ce fait plus rassasiant. De plus, à moins d’être consommé immédiatement après avoir été pressé, le jus de fruits perd sa teneur en vitamine C, celle-ci se détruisant au contact de l’air et de la lumière. Seule la valeur calorique reste inchangée entre un fruit cru et un fruit pressé.

Les légumes surgelés sont moins riches en vitamines que les légumes frais…
FAUX.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les légumes surgelés contiennent autant, si ce n’est plus, de vitamines que les légumes frais. En effet, ces derniers ont plutôt tendance à voir leurs vitamines en partie détruites par la lumière et le stockage à l’air libre tandis que la rapidité du processus de congélation permet de préserver la qualité nutritionnelle des légumes.

Tous les fruits contiennent la même quantité de vitamine C…
FAUX.
Si la plupart des fruits sont effectivement riches en vitamine C, certains en revanche en contiennent peu. C’est le cas par exemple de la pomme, la poire, le raisin, la banane et les cerises, qui en contiennent trois à vingt fois moins que l’orange, les fraises, la mangue ou encore le kiwi pour n’en citer que quelques-uns. C’est pourquoi il est important de varier les fruits que l’on consomme.

La confiture garde la vitamine C des fruits.
FAUX.
La vitamine C des fruits est très fragile, et ne résiste quasiment pas à la cuisson des confitures, qui plus est lorsqu’elle est cuite dans des bassines en cuivre ou en fer. La confiture est avant tout un aliment plaisir qui ne vous apportera… que du sucre!

Source: Centre de recherche et d’informations nutritionnelles.

Mélina Hoffmann


4 juin 2009

La timidité n'est pas une fatalité !

Article publié sur le site Vivat.be


Vous êtes de ceux qui rougissent au moindre compliment Qui n’osent pas prendre la parole en public? Qui fuient les contacts et le regard des autres? Vos souffrez de… timidité, et vous êtes loin d’être le seul dans ce cas!
Mais rassurez-vous : cela n’est pas une fatalité.



Vous pouvez remédier à ce trouble qui vient gâcher nombre de situations de votre vie quotidienne et qui peut, dans certains cas, devenir un réel handicap tant sur le plan physique qu’émotionnel. Pour cela, il est nécessaire de comprendre ses causes et d’oser affronter vos peurs les plus profondes.

Où la timidité prend-elle sa source?

Il faut généralement remonter à l’enfance pour trouver les causes de la timidité: un contexte familial dans lequel l’enfant a été trop protégé, trop étouffé, duquel il s’est senti exclu, incompris, ou encore dans lequel il a manqué d’affection, d’attention, ou subi des humiliations…

Ainsi, derrière l’adulte timide se cache bien souvent un enfant fragilisé sur le plan émotionnel, prisonnier de ses manques et blessures d’enfance.

Comment se manifeste cette timidité?

La timidité reflète généralement une très grande anxiété, une gêne excessive et une difficulté à s’adapter aux nouvelles situations sociales.

Les personnes timides ont une mauvaise estime d’elles-mêmes, ont tendance à se dévaloriser constamment, et passent leur temps à regretter des situations manquées. En effet, elles ne sont pas sûres d’elles et donc incapables de faire le premier pas vers les autres, convaincues qu’elles ne seront pas à la hauteur, ce qui les fait passer à côté de nombreuses occasions dans tous les domaines de leur vie. Mais la crainte de l’échec et du rejet est telle qu’elle peut devenir complètement paralysante et amener à fuir le simple contact avec autrui.

Mais les manifestations de la timidité ne sont pas seulement physiologiques. En effet, les personnes timides sont également sujettes à des troubles d’ordre physiologique: tremblements, rougeurs, transpiration excessive, bégaiements, sensation d’étouffement, altération de la voix, raideurs musculaires…

Comment s’en sortir?

Ne laissez pas votre timidité vous mener jusqu’à l’isolement ou la dépression.

Si certains médicaments permettent d’atténuer ponctuellement ses manifestations, aucun en revanche ne permet de lutter contre la timidité.

Si vous en souffrez et qu’elle est un véritable handicap à vos yeux, optez alors pour une thérapie comportementale qui vous aidera à mettre en lumière les complexes, frustrations, peurs et blessures morales à l’origine de votre timidité. Vous apprendrez progressivement et à votre rythme à affronter les situations de la vie quotidienne qui vous font peur, à reprendre confiance en vous et à oser vous affirmer.

Certaines activités peuvent également vous aider dans cette voie, notamment tout ce qui implique la notion de groupe, d’échange, de convivialité, et/ou d’expression comme la pratique d’un sport collectif, le chant, le théâtre…

Se lancer est la meilleure façon de se rendre compte que les peurs déraisonnées que l’on nourrissait étaient finalement injustifiées, et de s’en débarrasser peu à peu.

Alors, osez!

Mélina Hoffmann