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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

22 mai 2011

Chronique, 'Par un matin d'automne'



« Aujourd’hui, en ce bout du monde, une page va être tournée sur un rêve, un secret va être dévoilé. Nous sommes à Thiepval ; seul l’épais brouillard d’un matin d’automne parvient à dissimuler l’imposante arche de brique du mémorial des disparus de la Somme, témoignage de notre conscience collective. C’est là que Léonora Galloway a amené sa fille pour entamer le récit de ce qu’elle a mis elle-même si longtemps à comprendre. »
30 avril 1916. Cette date gravée sur les murs du Mémorial franco-britannique des soldats morts au cours de la bataille de la Somme est celle à laquelle le père de Léonora est mort.
Élevée par une tante séductrice et cruelle dans un endroit où elle ne s’est sentie ni aimée ni la bienvenue, Léonora n’a reçu aucun héritage de sa famille dont l’histoire a toujours été entourée du plus grand silence.
Mais comment son père peut-il avoir été tué le 30 avril 1916 alors que Léonora est née le 14 mars 1917, soit onze mois plus tard ? Et quel est cet autre mystère qui entoure la mort de sa mère qui n’a d’ailleurs ni tombe ni stèle à son nom ?
Nous sommes à la fin des années 1990. Après s’être réappropriée son passé lourd de secrets, Léonora décide de voyager en France avec sa fille - jusqu’au mémorial de Thiepval - pour lui en faire le récit détaillé et lever ainsi le voile sur son histoire et ses origines. Un récit qui nous plonge littéralement au cœur du quotidien d’une demeure anglaise qui, en 1914, accueille des officiers et sous-officiers en convalescence. L’un d’eux est le meilleur ami du père de Léonora qui vient de mourir au combat. En pénétrant dans cette maison et dans le quotidien étrange de ses habitants, celui-ci n’avait probablement aucune idée des drames auxquels il allait être confronté…
Amour, trahisons, secrets de famille, mensonges, drames et chantage tissent la trame de ce récit bouleversant dans lequel présent et passé s’entremêlent. A peine croit-on avoir résolu un mystère qu’un autre se dessine dans son ombre.
« Nous ne savons pas à quel moment la vie va nous présenter ses plus grands défis. »
Voilà qui résume l'état d'esprit de ce roman à l'ambiance très anglaise qui se construit à la manière d’un puzzle, révélant pièce par pièce les secrets d’une intrigue riche, pour nous emmener avec délectation jusqu’à son dénouement.
Robert Goddard témoigne ici d’un grand sens du romanesque.
Mélina Hoffmann

Chronique publiée dans le BSC News Magazine d'avril 2011.

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