De moi, vous dire..

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Paris, France
Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

30 sept. 2013

Ton sourire sur mes lèvres ?

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Il est des sourires, comme ça, auxquels on aimerait secrètement mêler nos lèvres. Des sourires qui ne disent pas tout, qui laissent entrevoir juste... Des sourires auxquels on ne s'attendait pas et qui nous rendent soudain friable, nous mettent à nu sans un seul geste. Des sourires que l'on aimerait figer dans un souffle, un effleurement léger. Des sourires qui arrêtent le temps et nous agitent au-dedans.

Des sourires auxquels on aimerait dire "Reste...", du bout des lèvres.

Comme ces regards que l'on cherche  et qui, lorsqu'ils nous trouvent au même instant, nous font perdre pied. Nos douze ans, juste là. Et ce fameux contrôle que l'on croyait avoir... Foutaises. Quand ces sourires-là viennent nous caresser le cœur, on ne contrôle plus rien, les protections s'effondrent, le cœur s'emballe, le corps frissonne, le sol tremble sous nos pieds.

C'est effrayant. C'est doux. Ça ressemble à une promesse.



Il est des sourires, comme ça... Des sourires comme le tien.

Mélina, Septembre 2013.

28 sept. 2013

'Secrets de femmes - A cet instant de l'autre', de Nathalie Cougny


« Une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son conjoint. »

Si ce chiffre reste beaucoup moins élevé que dans d'autres parties du monde, il n'en demeure pas moins affligeant, révoltant, inacceptable. Surtout si l'on considère que, si la violence conjugale connaît une issue dramatique pour un certain nombre de femmes, beaucoup d'autres subissent les coups et le harcèlement moral de leur conjoint, parfois sans que cela ne soit visible de l'extérieur. Pour ces femmes, ce n'est plus de vie dont il est question, mais de survie. La plupart d'entre elles se taisent. Seules 10,6% portent plainte.

Toutes, pourtant, sont profondément abimées quand elles ne sont pas complètement détruites, prisonnières d'un mal-être qui les ronge et bouleverse leur rapport au monde. 

Nathalie Cougny donne la parole à quelques-unes de ces femmes blessées, bafouées, à jamais marquées dans leur chair et leur âme par une relation – souvent longue - avec un homme violent. Pour certaines, l'état des lieux est toujours difficile à faire, même après plusieurs années. Les séquelles sont réelles, le rapport à l'autre et à l'amour inévitablement transformés, l'estime de soi rarement intacte, la reconstruction difficile. Leurs témoignages sont touchants, douloureux, sincères. Toutes s'interrogent sur leur incapacité à aimer et à être aimée, à faire à nouveau confiance à un homme.

« Mais cette histoire de 17 ans m'a brisée dans les profondeurs de l'amour, elle a dévié les chemins, elle a fracturé mes certitudes, défait à jamais les mailles de la confiance pour un homme. Je cherche un amour absolu qui  n'existe pas, un amour qui délivre constamment des preuves d'amour par peur d'être trahie, trompée, bafouée. »

Au-delà de ces témoignages poignants, l'auteur nous informe, nous alerte sur la place des femmes dans le monde et les discriminations dont elles font l'objet dans de nombreux domaines. Des chiffres tirés de divers rapports qui font froid dans le dos et qui interrogent. Ainsi, un rapport de 2007 de l'UNICEF révèle que si les femmes accomplissent 66% du travail mondial et produisent 50% de la nourriture, elles ne perçoivent en retour que 10% des revenus et 1% de la propriété. Et ce n'est qu'un exemple... 

La violence faite aux femmes est une réalité non négligeable et pourtant l'un des crimes les moins poursuivis. Comment expliquer que la société ferme les yeux face à un tel phénomène ? Pourquoi cette nécessité de l'homme d'avoir une emprise sur la femme ? Une prise de conscience est nécessaire pour lever les tabous et permettre aux femmes et aux hommes d'avancer enfin conjointement, sans supériorité ni domination de l'un sur l'autre.

Le chemin à parcourir est encore long, mais chacun d'entre nous peut apporter sa pierre à l'édifice en se faisant l'écho des cris du cœur de ces femmes aux destins brisés.


Mélina Hoffmann
Chronique publiée dans le BSC NEWS MAGAZINE de Septembre 2013

11 août 2013

'Ne la quitte pas des yeux', Linwood Barclay




« Mon idée du bonheur ? Trois jours de pluie, un frigo bien rempli et le nouveau Linwood Barclay.»
Stephen King

David Harwood est journaliste local dans la ville de Promise Falls où il vit avec sa femme Jan et son jeune fils Ethan. Jan déprime depuis plusieurs semaines, aussi lorsqu’elle propose une virée en famille au parc d’attraction de Five Mountains réputé pour ses montagnes russes, David accepte. Cette sortie sera l’occasion pour lui de souffler un peu et pour sa femme de se changer les idées. Une belle journée en famille en perspective.
Mais à peine arrivés sur place, Jan se volatilise. David alerte la police, mais sa femme est introuvable. Enlèvement ? Fuite préméditée ? Suicide ?

Rapidement, et contre toute attente, David devient le suspect numéro 1. Il faut dire que tout l’accable : non seulement rien ne vient confirmer l’état dépressif de sa femme, mais rien même ne prouve qu’elle a mis les pieds avec lui dans ce parc d’attraction ! Pour David, c’est l’incompréhension totale. Fermement déterminé à découvrir la vérité et à retrouver sa femme, il mènera alors sa propre enquête. Mais de surprises en révélations, il se retrouvera face à une réalité qu’il n’aurait jamais envisagée et à une femme qu’il ne connaît pas si bien qu’il le croyait…

Ce n’est pas pour rien que l’on parle de Linwood Barclay comme l’un des nouveaux maîtres du polar !
Malgré une intrigue sans grande originalité et quelques invraisemblances que l’on pardonne volontiers, il signe ici un thriller convaincant et riche en suspense, ponctué de nombreux rebondissements et autres fausses pistes. Tout ce qu’il faut, en somme, pour capter notre attention d’un bout à l’autre, jusqu’à un dénouement surprenant.
Secrets, trahisons, mensonges, drames : tout y est !
Et si de nombreux éléments se laissent deviner assez facilement et peuvent donner l’impression au lecteur d’avoir presque toujours un temps d’avance sur l’histoire, le tout est suffisamment bien mené et rythmé pour que la recette prenne.

Un polar efficace et sans temps mort, qui devrait ravir les amateurs du genre.

Mélina Hoffmann

Chronique publiée dans le BSC NEWS MAGAZINE de Juillet-Août 2013

4 août 2013

'Le manuel du serial killer', Frédéric Mars


« Dans deux ou trois heures tout au plus, ce garçon sera mort. (…) Je vous raconte la suite ? Les cris de la mère qui découvre son petit déjà quasi exsangue. Les hululements de douleur du môme qui se tient le ventre à deux mains. Ses convulsions sur le sol de la cuisine. (…) Alors ? Je vous la raconte ou pas, cette suite ? Non. Je vais plutôt vous parler de moi. C’est ça, de moi seul.  La mort est en moi. Là, dans ma tête. Elle y a toujours été comme chez elle. »
Sombre, prenant, torturé, angoissant, déstabilisant… Les qualificatifs ne manquent pas pour parler du dernier livre de Frédéric Mars !
L’auteur au large univers littéraire n’attend d’ailleurs même pas le début de l’intrigue pour semer le trouble, puisque le titre nous emmène déjà sur une fausse piste !
En effet, il ne s’agit pas là d’un manuel d’apprentissage pour devenir un parfait serial killer, et encore moins d’un livre d’horreur, mais bien d’un thriller psychologique habilement construit !
Et pour nous plonger complètement dans l’ambiance, Frédéric Mars n’a pas hésité à donner à son personnage principal le pseudonyme de l’écrivain créateur du célèbre personnage d’Hannibal Lecter !
Nous voici donc avec Thomas Harris, un brillant étudiant en littératures comparées à l’université d’Harvard, par ailleurs pas très gâté par la vie. En effet, confronté à la mort de ses parents dix ans plus tôt, le jeune homme qui a grandi en foyer souffre du syndrome de Korsakoff qui affecte sa mémoire, et doit également vivre avec un œil blanc et les moqueries dont il fait l’objet. 
Un personnage d’autant plus énigmatique qu’il va se retrouver de façon troublante au cœur d’une terrible affaire !
Tandis qu’il est chargé de trier les ouvrages reçus au service des manuscrits d’une maison d’édition dans laquelle il effectue un stage, le jeune homme se retrouve face à un texte des plus intrigants : Le Manuel du serial killer. Un manuscrit anonyme qui se révèle être un mode d’emploi précis et détaillé pour devenir un parfait tueur en série ! A la fois choqué et fasciné par cette découverte, Thomas décide de ne pas le conserver.
Aussi, la surprise est de taille lorsque, quelques semaines plus tard, le manuscrit apparaît dans la vitrine de toutes les librairies ! Une surprise qui vire aussitôt au cauchemar lorsque Thomas découvre qu’il est publié sous son propre nom ! La descente aux enfers commence alors pour le jeune homme lorsqu’il apparaît que le livre en question fournit les plus petits détails d’une série de meurtres d’enfants qui frappe la région depuis des mois. Thomas clame son innocence, en vain. Tout l’accable.
Qui est à l’origine de cette terrible machination ? Comment ce manuscrit a-t-il pu se retrouver entre les mains de milliers de lecteurs ? Qui en est le véritable auteur et pourquoi le publier sous le nom de Thomas Harris ? Mais d’ailleurs, qui est vraiment Thomas Harris ?
L’intrigue – absolument machiavélique - se tisse d’un bout à l’autre du roman, jusqu’à un dénouement aussi inattendu que déroutant.
Fiction et réalité se frôlent tout au long du livre, flirtent avec la frontière qui les séparent, allant même parfois jusqu’à se confondre.
Présent et passé s’entremêlent de même que différents points de vue narratifs se croisent. Ainsi, le récit à la première personne est entrecoupé de passages du fameux livre publié, ainsi que de retranscriptions de séances entre Thomas et son psychiatre. Difficile de deviner où tout cela va nous mener !
L’auteur brouille sans cesse les pistes, nous plonge dans un brouillard de confusion, nous manipule avec brio et maintient le suspense jusqu’aux toutes dernières pages.
Un thriller diaboliquement prenant qui joue avec nos nerfs !

Mélina Hoffmann

Chronique publiée dans le BSC NEWS MAGAZINE de Juillet-Août 2013

2 août 2013

'Les états d'âme - Un apprentissage de la sérénité', Christophe André

« Les états d’âme sont l’expression de ce grand mélange indissociable de tout ce qui se passe en nous et autour de nous : mélange d’émotions et de pensées, de corps et d’esprit, de dehors et de dedans, de présent et de passé. Ce mélange est évidemment aussi riche que compliqué : impur, unique, labile, toujours recommencé, jamais exactement le même. Comme les vagues de la mer… »

Ils nous bouleversent, nous fragilisent, nous oppressent, nous tourmentent ou nous apaisent...; Ils nous rendent parfois plus forts, souvent plus fragiles et vulnérables ; Ils sont l’essence-même de nos remises en question, influencent nos comportements, viennent régulièrement semer le trouble dans nos esprits lorsqu’ils ne se contentent pas de les inonder d’inquiétude… ; Source de créativité, ils sont parfois nos meilleurs guides vers la sagesse, la sérénité et le bonheur, tandis que - d’autres fois - ils nous en éloignent sans ménagement.
Joie, excitation, curiosité, bonne humeur, mais aussi nostalgie, inquiétude, culpabilité, tristesse, … : nos états d’âme font partie intégrante de nous. Simplement, nous pourrions dire qu’ils nous rendent vivants.
On peut choisir d’en souffrir, de se laisser submerger par eux, ou s’enrichir de leur présence sans les laisser prendre le contrôle de nos vies. Pour cela, il est indispensable de comprendre leurs mécanismes.
A quoi servent les états d’âme positifs et négatifs? ; Faut-il faire une différence entre douleur et souffrance ? ; Pourquoi sommes-nous si inquiets ? ; Comment réguler ses états d’âme d’inquiétude ? ; Existe-t-il des états prédépressifs ?  ; Que faire face aux états d’âme de tristesse; qu’est-ce qu’aller bien ? ; Comment le matérialisme bouscule-t-il nos états d’âme ? ; Vaut-il mieux se libérer de l’espoir ou fuir le désespoir ? ; Peut-on augmenter ses capacités à ressentir du bonheur ? ; Qu’est-ce que la sagesse ? ;…

Christophe André, médecin psychiatre et psychothérapeute, apporte - dans cet ouvrage à la fois scientifique et chaleureux - des réponses claires et détaillées à toutes ces questions, et à bien d’autres encore.  Selon lui, il est indispensable de ne pas nier l’existence de ces mouvements de l’âme, d’accepter de les laisser passer en nous sans les laisser s’enraciner et nous perdre ; de les observer, les comprendre, et surtout d’apprendre à les réguler. En effet, fuir ou tenter d’éradiquer nos états d’âme peut donner lieu à de nombreuses souffrances, et même à des comportements pathologiques tels que la boulimie ou tout autre type d’addiction dans laquelle, par automatisme, nous finirons par nous réfugier à chaque approche d’un état d’âme douloureux.  « On s’est juste rendu dépendant d’une manière de réguler ses états d’âme en achetant quelque chose, en consommant des biens. Une manière peu efficace et coûteuse de prendre soin de soi : remplir nos cerveaux de vide, nos estomacs de saletés et nos armoires d’inutilités, pour pallier les fluctuations de nos états d’âme. »

Certains de ces états d’âme peuvent d’ailleurs être appréhendés plus sereinement si l’on s’efforce de les  considérer comme des opportunités, à condition toutefois de ne pas leur donner trop d’importance. 
« La tristesse est un sentiment envahissant, qui occupe l’entièreté de notre âme. Quand on est triste dans sa tête, tout devient triste en nous : notre regard, notre démarche, le timbre de notre voix. Par contre, il n’est pas toujours si douloureux d’être triste, car il y a quelque chose de spécifique à la tristesse : la douceur. […] La tristesse est sans doute une des bases les plus fécondes pour notre vie intérieure, tant elle semble pouvoir donner du relief, de la douceur, du poids à tous nos autres états d’âme. »

Dans une société qui prône la consommation comme remède à tous nos maux, difficile parfois de se souvenir que l’essentiel se trouve en nous et que, plus nous remplissons notre existence, moins nous l’habitons. Les difficultés, les épreuves, font partie inhérente de nos vies. C’est en l’acceptant et en ne les considérant pas systématiquement comme des drames que nous pourrons gérer aux mieux ces situations, sans laisser s’installer des états d’âme toxiques qui auraient pour effet de nous centrer davantage sur le problème en lui-même que sur sa solution. Un cheminement que nous invite à suivre l’auteur à travers les nombreux chapitres de ce livre richement documenté.
Un ouvrage passionnant, accessible à tous, qui nous invite à devenir plus attentifs à ce qui se passe en nous, à la manière dont nous raisonnons, à notre perception du monde qui nous entoure ; à renouer avec nos sens, ou encore, à faire de la compassion notre meilleure alliée, pour ne jamais - ou presque ! - perdre le contrôle de nos états d’âme.

Mélina Hoffmann

Chronique publiée dans le BSC NEWS MAGAZINE de Mars 2010

6 juil. 2013

'Purgatoire des innocents', Karine Giebel


« Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. »
Paris, place Vendôme. Un braquage qui tourne mal. Raphaël, à peine sorti de prison, son frère William et deux autres complices viennent de dérober quelques trente millions d’euros. La police intervient, des coups de feu retentissent, une passante et un policier perdent la vie tandis que William est grièvement blessé. Les malfrats parviennent néanmoins à prendre la fuite avec leur butin et se mettent en quête d’une planque.
Ils croisent alors la route de Sandra, une jeune vétérinaire que William prend en otage et contraint à les héberger ainsi qu’à soigner son frère. La menace est claire : « Il meurt, tu meurs. »
Reclus dans cette propriété isolée en pleine campagne, les braqueurs se sentent à l’abri. Le mari de Sandra étant absent pour plusieurs jours, la situation est sous contrôle. Une fois que William aura repris suffisamment de forces, ils reprendront la route et iront au bout de leur plan. C’est en tout cas ce qu’ils croient. Mais alors qu’ils pensent avoir laissé le pire derrière eux, ils sont loin de se douter qu’ils viennent de mettre les pieds au cœur-même de l’enfer…
Si l’expression « à couper le souffle » avait été inventée pour qualifier un livre, nul doute qu’elle l’aurait été pour celui-ci ! Difficile de trouver polar plus terrifiant ! L’histoire démarre sur les chapeaux de roue et ne cesse de gagner en intensité. Karine Giebel ne nous laisse pas une minute de répit, aussi préparez-vous à une nuit blanche si vous entamez la lecture un soir.
La tension ne retombe à aucun instant, pas même une fois le livre refermé. L’angoisse et le suspense sont à chaque page, à la limite parfois de l’insoutenable. Quand on croit être au cœur de l’horreur, l’histoire prend alors un tournant et nous plonge dans quelque chose de pire encore et on se demande jusqu’où l’auteur va nous emmener ainsi. On hésite à reprendre notre souffle. Certaines scènes se révèlent particulièrement violentes et éprouvantes, d’autant que les descriptions sont d’une précision telle qu’elles invitent inévitablement à la visualisation.
La psychologie des personnages est elle aussi finement travaillée, notamment à l’aide de flashbacks réguliers qui nous aident à comprendre l’évolution de chacun d’entre eux et le moment, peut-être, où tout a basculé. On éprouve de la compassion, parfois même un attachement inattendu pour certains d’entre eux que l’on se préparait pourtant à détester.
Des personnages tous ici confrontés à un même défi : lutter par tous les moyens possibles et imaginables pour leur survie. Y parviendront-ils ? Et à quel prix ?  
Karine Giebel joue avec nos nerfs à merveille et nous offre un polar particulièrement efficace qui mériterait amplement une adaptation cinématographique.
Âmes sensibles s’abstenir. Ce livre vous captivera, vous remuera, vous hantera.

Mélina Hoffmann

Chronique publiée dans le BSC NEWS MAGAZINE de Juin 2013