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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

31 mars 2012

Interview Benoît Dubuisson


Bonjour Benoît, avant toute chose pourriez-vous nous dire quelques mots sur vous et votre parcours ?
Bonjour, merci de m'avoir invité, voici en quelques mots prétentieux le parcours qui a été le mien, tant les formations artistiques diverses et variés paraissent quelque peu égocentrique. C'est alors dans une nonchalance imbue d'elle-même que je vous dévoilerai les ficelles de ma personnalité !  Tout d'abord, j'ai étudié au collège lycée St jean de Passy en décrochant une mention bien au baccalauréat général. Ensuite, je suis rentré très vite dans les classes préparatoires aux grandes écoles, mais j'ai indéniablement compris que les classes obscures où chacun travaillait pour son avenir me faisait fuir à grands pas. Rebelle ? Oui, je l'ai été d'une manière presque insolente ! Mon niveau était bon mais j'ai pris le parti de ne pas passer les concours. Deux ans plus tard, et pour me racheter devant mes parents à qui je faisais honte, j'ai décroché une maîtrise de Mathématiques à Paris V. J'ai donc pu enseigner dans diverses écoles. De plus, étant cinéphile depuis longue date, j'ai étudié la comédie à l’École de Théâtre de Paris et eu plusieurs rôle dans 4 courts métrages mais je n'ai pas insister sur une éventuelle carrière puisque je ne trouvais pas d'agents sérieux et surtout que je n'avais vraiment cure de toute reconnaissance. Enfin et pour conclure, j'ai fait cinq ans de conservatoire en chant lyrique ce qui m'a permis de chanter dans des récitals ou dans productions d'opéras comme Don Pasquale de Donizzetti, par exemple, où j'avais le premier rôle.


Vous avez écrit plusieurs essais et recueils de nouvelles. Pourquoi le choix de cette forme courte ? N’êtes-vous pas tenté par le roman ?

En effet mes ouvrages sont des ouvrages de short stories ou tout simplement des essais. Votre question est donc bel et bien d'actualité puisque j'envisage d'écrire une autobiographie romancée, estimant avoir matière à écrire un livre de 400 pages tant l'émotionnel pendant quinze grandes années de ma vie fut d'une intensité démoniaque que ce soit dans les plaisirs, les sorties, les drogues et le suicide de ma sœur que j'ai retrouvé morte sur le macadam parisien. Depuis, elle hante toute mes nuits !
Quant à mes cinq ouvrages, ils sont tous empreints d'un vécu personnel s'évadant dans l'imaginaire.
Travaillant vite et étant de nature fainéante, j'ai opté pour des nouvelles et des essais courts.



Quels sont vos livres fétiches ? Les auteurs contemporains qui vous inspirent ?
Lorsque j'ai lu l'étranger de Camus à 15 ans je me suis véritablement reconnu dans le personnage de  Meursault : révolté et condamné à mort pour n'avoir pas pleuré pendant l'enterrement de sa mère.
Dans ma révolte contre la médiocrité qui faisait partie intégrante de mon caractère d'adolescent, je me suis découvert un nouveau Meursault taciturne.
En outre, j'aime beaucoup la période du 19ème, de Balzac à Zola en passant par Maupassant et Stendhal. Dans leurs livres, ces romanciers possédaient toute l'étendue de leur propre style léché et brillant. En effet, lire un écrivain du 19ème restera toujours pour moi source de grands plaisirs  délicieux tant sa prose sera ineffablement géniale à tout point de vue !
Dans les auteurs contemporains, j'aime beaucoup Camus, Céline, Mauriac, Proust, Hemingway et Scott Fitzgerald. De nos jours, deux paraissent au dessus de la mêlée: Beigbeder et d'Ormessson.


Dans votre premier ouvrage ‘A propos du bonheur’, vous dites : « (…) l’homme né seul et meurt seul. Il est face à lui-même tout au long de sa vie et s’il a le courage de se suffire à lui-même, il pourra prétendre à un bonheur presque indestructible. »  Le bonheur serait donc davantage dans l’indépendance plutôt que dans le partage et l’union ? Et l’amour dans tout ça ? Détruirait-il le bonheur autant qu’il le crée selon vous ?
Lorsque j'ai pondu « A propos du bonheur » à 25 ans, je l'ai écrit en deux semaines voire une.Tout simplement parce que j'étais sous l'emprise fiévreuse de l'inspiration et des conflits que je voyais tous les jours notamment celui qui existait entre mon père et ma sœur. C'est à partir de là que tout a commencé avec un bout de crayon et une feuille. Mon but s'avérait de montrer que les discordes n'avais pas lieu d'être puisque ce n'était que des micro-problèmes auxquelles j'assistais. En effet et sous l'emprise de l'inspiration, j'ai décrété que »l'homme était seul tout  au long de sa vie » puisque je pensais à juste titre que toutes nos pensées étaient intimement personnelles, donnant à chaque individu sa liberté de penser et par la même sa solitude puisque jamais vous ne pourrez stopper toute les idées cérébrales et même parasites.C'est pour cela que l'inconscient, là ou agit Dieu, nous  donne des joies et des peines intimement personnelles. Là est la grande solitude de l'être, à mon goût. Mais si vous avez la chance de partager vos joies et vos peines par le biais de l'amour ou du partage, vous pourrez inévitablement vous épanouir et tisser un lien sacré entre vos proches ou vos amis   puisque l'amour, la séduction, la vie entre amis ou la vie en communauté permet d'extérioriser ses moments où l'on est véritablement heureux  . L'union et l'amour, comme vous le disiez, sont donc indispensables au bonheur.


Quels sont vos projets à l’heure actuelle ?
J'aimerais finir mon autobiographie à New York avec mon frère. Il m'aidera, c'est chose certaine !


Retrouvez cette interview dans le BSC News Magazine de Mars 2012. 

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